In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

ertes, il va sans doute m'être reproché que je « règle mes comptes », sans jeu de mots, avec le Crédit Agricole...

Cependant, eu égard aux différentes péripéties que j'ai rapportées ici même, c'est avec un ?il encore plus critique que ces derniers jours j'ai regardé la publicité pour cette banque.

Il n'est pas question pour moi de la commenter plan par plan, car mon propos devrait alors tenir sur plusieurs pages.

Non, je vais m'arrêter sur un extrait très significatif.

Pour les (rares) qui n'aurait pas vu ce spot, qui je vous l'assure ne fera pas date dans l'histoire de la publicité, le scénario (bien que cela soit un grand mot) met en scène un couple qui descend une rue en dansant, et qui repousse les symboles de la consommation. Ils finissent par entrer dans une agence du Crédit Agricole (qui curieusement, contrairement à celles de la réalité ne comporte pas de sas de sécurité) où ils sont accueillis par une accorte employée qui va leur fournir le prêt immobilier pour la maison de leurs rêves...

Juste avant, ce sympathique couple « ramasse » un attaché-case sur le trottoir. En l'ouvrant, des bulles s'en échappent. Il finira jeté dans une poubelle...

Les bulles sont indéniablement une allusion à la « bulle immobilière » qui a fini par éclater en 2008 créant ainsi une crise boursière et économique sans précédent, si ce n'est celle de 1929. Le Crédit Agricole aurait-il oublié en brocardant ces faits qu'il a lui-même participé à la constitution de cette aberration économique ? C'est ce qui s'appelle avoir la mémoire courte...

Deuxième constatation : l'attaché-case en question me semble être de bonne facture, et ne doit pas valoir, ainsi que l'on disait dans le temps « 3 francs, 6 sous... ». Il finit cependant à la poubelle, preuve que l'on peut critiquer la société de consommation, mais dans une certaine mesure faire l'apologie du gaspillage.

Dans notre cas également, ce fait de jeter quelque chose qui avait encore une utilité, est hautement symbolique...