In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

Ici même, dans mon article de présentation des v?ux je saluais un de mes « adversaires préférés » par blog interposé. Je soulignais entre autres son « honnêteté intellectuelle ».

Serais-je tellement « infréquentable » pour que ce dernier vienne contredire de manière flagrante ce jugement ?

Hier, il a fallu que je relise plusieurs fois son dernier article afin de m'assurer que je ne m'étais pas trompé. Hélas non, celui-ci était un concentré de ce que je dénonce sans trêve : la pensée unique, le jusqu'au-boutisme, le talibanisme...

Qu'on en juge : dans une commune proche de Maubeuge, une association avait organisé une manifestation sympathique et originale, autour d'un feu de joie constitué par les vieux sapins de ces fêtes de fin d'année. Le bénéfice de cette manifestation étant destiné aux enfants hospitalisés.

Rien de bien méchant, ni contraire à une certaine philosophie de vie me confirmerez-vous sans doute...

Eh bien non, vous commettez une grossière erreur ! En effet, cette association a commis un crime impardonnable : ils ont fait du feu !...

Dans cet article, suit alors toute une kyrielle d'effets de cette action que je vous laisse juger vous-même :

« Lorsqu'on brûle du bois, une centaine de composés chimiques sont émis dans l'atmosphère.

Les principaux polluants sont le bioxyde de carbone, principale cause de l'effet de serre, le monoxyde de carbone, des hydrocarbures, des composés organiques volatils (COV) et des hydrocarbures aromatiques polycyliques (HAP), des oxydes d'azote (NOx), des particules et de nombreux produits irritants.

Parmi les composés chimiques émis à l'atmosphère lors de la combustion du bois, on compte 17 contaminants : 14 qui sont reconnus comme potentiellement cancérigènes ou mutagènes, 4 sont co-cancérigènes et 6 peuvent avoir des effets négatifs sur le système respiratoire. »

Non content, de nous fiche une trouille bleue, Monsieur l'écologiste nous rappelle ensuite, en tant qu'édile, qu'un tel « feu de joie » est passible d'une contravention de troisième catégorie, assortie d'une amende de 450 ?...

Je dois dire que j'ai réagi immédiatement par un commentaire à cet article. Connaissant mon naturel « impulsif », j'ai préféré prendre les choses avec beaucoup d'ironie. Ainsi, j'en tirais les conclusions que dans ces conditions valait mieux rallumer un chauffage au fioul, que de faire une flambée dans la cheminée.

La nuit ayant (dé)porté conseil, aujourd'hui je suis plus irrité (peut-être par les fumées du feu de bois), et surtout très amer.

Ce que je crains avec ce genre de personnage, c'est qu'un jour s'ils arrivent au pouvoir, on pourra reprendre toutes les lois édictées par le régime de Vichy entre 1940 et 1944, et dans les textes remplacer « israélites » ou « juifs » par « pollueurs », ce dernier terme étant bien évidemment évalué à la plus entière discrétion des autorités. On ne pourra même plus « péter » un coup sans se faire interner dans un nouveau « Drancy »... Ça y est, je vois arriver la cohorte, écume aux lèvres m'accusant de tenir des propos outranciers et scandaleux... Ce à quoi je réponds : êtes-vous certains que reprocher aux gens de faire du feu de bois est plus sain ?

Autre réaction de ma part, que je n'ai jamais employée jusqu'à présent, tellement je la trouve mesquine, mais aujourd'hui, quand c'est trop c'est trop... Que Monsieur A... fasse le compte de toutes les fois où il a sorti son véhicule (polluant je suppose) alors que cela n'était pas nécessaire. Comme d'habitude, et ainsi je l'ai dit plus bas « faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais ».

Qu'est-ce qui pollue le plus ? Moi quand je fais du feu dans la cheminée ou qui brûle les fanes de pommes de terre, ou ce monsieur lorsqu'il va rejoindre en voiture son refuge dans la campagne de la Thiérache ?

Si c'est cela être écologiste, alors que le ciel m'épargne de le devenir un jour !