Pour le pire et le meilleur (bis...)
Après le trajet relaté ci-dessous, nous sommes enfin parvenus sans encombre dans notre lieu de villégiature estivale.
Problème pour moi : l'appartement se trouve au premier étage. Et croyez-moi, sans l'usage de vos jambes c'est difficile de monter les marches... Un seul moyen pour moi : me faire aider en me portant.
Et c'est là que l'on a des surprises. Même en prévoyant longtemps à l'avance, trouver deux personnes (rémunérées cela s'entend) relève de la gageure. Toutes les excuses sont bonnes à prendre : je ne suis pas disponible, je ne fais pas dans ce genre de service, je n'ai pas le droit, je ne suis pas assuré, etc. Bref, au bout du compte : aucun « autochtone » pour me rendre ce service.
En désespoir de cause, nous sommes partis en nous disant : « on verra ».
Eh bien effectivement, nous avons vu... En s'adressant dans l'enceinte de la résidence, en moins de cinq minutes nous avions trouvé trois ou quatre personnes de bonne volonté, qui, encore en moins de temps m'ont transporté dans l'appartement, et avec un grand sourire en plus et beaucoup de sympathie. Il s'agissait de vacanciers comme nous...
Sans doute une manifestation de solidarité entre « étrangers », puisque c'est comme ça qu'on nous appelle parfois sur les rivages du Midi...
Moralité : certains ont perdu de l'argent, et nous avons gagné de faire connaissance avec les personnes pour qui « rendre service », c'est quelque chose de quotidien, de naturel, et dont les marques de soutien aux autres n'arrivent pas qu'une seule fois dans l'année, à l'occasion de manifestations médiatiques...