In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Nous aussi !?

HB

C

e titre fait référence à une chronique d?un de mes collègues blogueurs qui communiquait ce week-end sur sa production horticole d?un magnifique représentant de cucurbitacées, que j?ai identifié comme étant un potiron, tout à fait de circonstance en cette période de prétendues traditions importées d?outre-Atlantique.

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Si avec ce chroniqueur j?ai des divergences d?appréhension sur la façon de diriger la cité, au sens large du terme, il existe quand même entre nous un consensus, ne fusse que sur le respect des opinions d?autrui, ainsi que sur d?autres sujets plus matérialistes?

Or, le hasard faisant bien les choses, nous avons nous-mêmes hier procédé à la récolte de fruits d?un de nos arbres. Vous me direz que cela n?a rien d?extraordinaire, sauf que ceux-ci 100 % bio, arrivent après que cela fait plus de deux lustres que j?ai moi-même personnellement planté cet arbre (c?est donc peu dire?) qui a bien souffert lors de la tornade de 2008. À l?instar de la parabole du figuier stérile, nous lui avons quand même laissé sa chance, et notre persévérance a donc payé par ces magnifiques poires qui finiront de mûrir à l?abri des intempéries.

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Mais cette concomitance ne s?arrête pas là, puisque nos productions respectives font chacune référence à des catégories quelquefois peu glorieuses de nos congénères de l?espèce humaine. Pour l?un il s?agit de courges, pour l?autre de poires? Naturellement, n?allez pas en tirer de conclusions hâtives, et selon la formule consacrée il s?agit là « d?une circonstance tout à fait fortuite et involontaire »?

Enfin, je parle de « poires », alors que les fruits récoltés ont plutôt une « trombine » de coings? Cela ne serait pas impossible car la jardinerie dans laquelle nous avons fait l?acquisition de cet arbre semble être spécialiste des mélanges d?étiquettes. Ainsi, il y a quelques années nous avions acheté un arbrisseau étiqueté « lilas ». Lorsque celui-ci a poussé, la forme pennée des feuilles, et les fleurs blanches floconneuses nous ont amenés à la conclusion qu?il y avait autant de points communs avec un lilas, qu?entre un varan de Komodo, et un « fox-terrier à poil dur »?

En tout état de cause, cela n?a pas beaucoup d?importance, car après le mûrissement de ces fruits, s?il y avait bien erreur, les coings, même s?ils sont immangeables « au couteau », peuvent faire d?excellentes gelées, ou pâtes de fruit, qui en plus ont la vertu d?améliorer un certain transit !?



05/11/2012
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