Les « pères la morale » ont encore frappé?
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ier, pour en quelque sorte « fêter » la fin des vacances, si tant est qu?il y ait quelque chose à fêter, et 15 août oblige, nous avions décidé de faire un repas qui sortait de l?ordinaire.
Contrairement à une pratique quelque peu « contre nature », qui s?acharne à situer la pleine consommation du homard pendant les fêtes de fin d?année, alors qu?on est en basse saison de pêche, nous avons profité de la pleine saison de ce sympathique crustacé pour en faire griller deux d?entre eux au barbecue.
Par contre, pour des représentants européens de cette espèce, et même un moment de pleine production et à des cours raisonnables, il s?agit de casser sa tirelire pour se faire plaisir.
Ayant procédé à cet achat mercredi après-midi dans le rayon poissonnerie d?une grande surface possédant des viviers, mon épouse s?est entendue faire une réflexion lors de l?annonce du prix par le vendeur, par un couple qui la suivait dans le rayon :
« Hé ben, pendant ce temps-là, il existe des gens qui meurent de faim »?
Un peu décontenancée mon épouse n?a pas trouvé grande chose à répondre.
Si j?avais été présent, j?aurais moi une multitude de réponses, plus ou moins cinglantes à apporter à ce que l?on est en droit d?appeler une « indiscrétion », et une immiscion dans la vie privée.
Existant peu de chances, que ces personnes lisent le présent blog, je ne m?appesantirai pas sur ce que j?aurais pu dire, et vous laisserai apporter vos propres réflexions devant ce genre de stupidités. Je dirais quand même, et cela me paraît frappé au coin du bon sens, que si les amateurs de homard s?abstenaient de consommer celui-ci, cela ne diminuerait pas la misère humaine, mais aurait comme conséquence la disparition de la filière pêche de ce crustacé, ce qui aurait des effets contraires à celui souhaité.
Maintenant, ce genre de « sortie » est une représentation quasi normative de ce que l?on appelle une « idée reçue », ou un « cliché » qui montre, si besoin était, le manque d?intelligence et de discernement de leurs auteurs.
À mon tour d?utiliser un cliché en essayant de classer ces pères la morale?
Des « cathos » dans la pire acception du terme se sentant obligés de prêcher la fausse « bonne parole » d?un ascétisme qu?il n?appliquent pas à eux-mêmes ? Ou alors des « bobos écolos », tel cet animateur d?un blog aujourd?hui à l?abandon, qui s?insurgeait contre le vin à 15 ? la bouteille pendant les fêtes de fin d?année, ou contre les dépenses alimentaires induites par les animaux domestiques? Bref, des représentants de la FAC (Foire Aux Clichés) que j?abhorre au plus haut point?