In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

L a maison ne reculant devant aucun sacrifice, j?ai lu pour vous « Merci pour le moment » de Valérie Trierweiller. Enfin, lire n?est pas le terme qui convient, disons plutôt que je l?ai parcouru à la vitesse de la marée montante dans la baie du Mont-Saint-Michel.

Que tirer de cette collection de poncifs relevant du roman de gare à l?eau de rose ?

Quelques idées, qui laissent la condensation habituelle du Reader?s Digest sur les rotules.

• La séparation. Elle est décrite dans les premières pages du livre. Il s?agit d?une espèce d?hybride entre la tragédie grecque d?une part, et les films de Max Scenett ou de Louis de Funès d?autre part. Vision exaltante que celle de François Hollande « à genoux sur le lit se tenant la tête entre les mains ».

• François Hollande. C?est l?archétype du représentant de la gauche caviar. Pour la vie quotidienne, il refuse toute médiocrité et tape plutôt dans le haut-de-gamme. Sans doute une question d?éducation dans une famille du haut du panier élevée dans un manoir 17^e ou une villa à Mougins. Pour l?aspect comportemental, il est décrit comme étant menteur, pusillanime, manipulateur et méprisant. Bref, rien que nous ne sachions déjà ou que nous n?ayons déjà deviné.

• Valérie Trierweiller. Cosette, comme la surnommait d?ailleurs le précédent. Après une enfance à la Zola, cette gentille fille débordante d?amour et d?altruisme à partir de 2012 se sent abominablement humiliée par son compagnon et les médias. « Abominablement, c?est le mot » pour reprendre une phrase d?un héros de ma bande dessinée favorite. Son mélodrame pourrait faire l?objet d?un film, La gentille, la s****e et la garce, avec dans les rôles titre Valérie Trierweiller elle-même, Julie Gayet et Ségolène Royal.

Le reste du bouquin ressemble à la production de ceci :

Bon, sur ce, je retourne à de vraies lectures.