In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Le « mauvais coucheur », une espèce inextinguible...

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À

une époque où on ne cesse de nous informer que chaque jour des espèces végétales ou animales disparaissent en nombre de la surface de notre planète, je suis rassuré sur la pérennité des « mauvais coucheurs ».

Ainsi, le propriétaire de la maison voisine, non seulement en est un, mais en plus ils se double d'un vieux c..., bien que, ainsi que le chantait Brassens, « le temps ne fait rien à l'affaire... ».

En effet, le logement qui est juste à côté de chez nous a été vide au moins pendant 10 ans, et a été racheté récemment en vue d'être mis en location. Ce fait nous a tout d'abord réjoui, car cela supprimait une source éventuelle de nuisance, et faisait rentrer un logement supplémentaire dans le parc locatif local.

Hélas, au bout de quelques mois notre enthousiasme a été vite refroidi par la visite d'un huissier nous remettant une sommation de la part de notre voisin.

Celui-ci exigeait un élagage des arbres de toutes les branches dépassant l'aplomb de la séparation entre nos deux propriétés et l'abattage d'un arbre considéré comme « potentiellement dangereux », et la remise en état du mur de séparation, qui, soi-disant, « menaçait ruine », et était jugé lui aussi source de danger.

En ce qui concernait les branches dépassant de la propriété, « dura lex, sed lex », il a bien fallu nous résoudre à dépenser une petite fortune pour se mettre en conformité avec la loi. Par contre, pour le mur, la dégradation de celui-ci ayant comme origine les différents propriétaires successifs du fonds de notre voisin, en particulier par la présence d'un lierre ayant dégradé les joints, ainsi que par l'ancrage de différents bâtiments sur celui-ci, la réparation ne nous en incombait pas.

Malgré notre effort, il y a quelques jours nous avons reçu, toujours par huissier, une assignation devant le Tribunal d'Instance aux motifs suivants : l'élagage n'avait pas été convenablement fait, l'arbre dangereux n'avait pas été abattu, étant propriétaires du mur c'est à nous que revenait sa restauration !... En fait, il restait trois petites branches très hautes au-delà de l'aplomb, le bûcheron avait confirmé la santé de l'arbre incriminé, qui de toute façon en cas de chute tomberait chez nous, quant au mur, quel que soit le propriétaire, nous n'étions pas à l'origine de sa dégradation.

Cette affaire devait se plaider en théorie aujourd'hui. Mais, comme la justice est toujours encline à faire « du bois de rallonge », la suite sera sans doute pour plus tard.

Ce qui est navrant dans cette affaire, c'est que bien que nous ayons montré notre bonne volonté, les choses en soient arrivées là, prouvant par là même que la seule motivation de notre « cher voisin » est la volonté de nous nuire et d'en découdre. Ceci d'autant plus que l'on assiste ici à l'éternelle histoire « de la paille et de la poutre ». Non seulement c'est dans son terrain que pousse ce lierre, qui sans exagération, a colonisé une partie du quartier avec les nuisances que cela comporte, mais la moitié de ce terrain est actuellement occupé par une décharge sauvage et dangereuse où jouent les jeunes enfants de son locataire, vis-à-vis duquel, d'ailleurs, il se comporte comme un véritable marchand de sommeil...

Tout ceci nous rajoute malheureusement du stress au stress. Nous nous en serions bien passés.

Sans compter les fortunes en frais d'avocats et d'huissier...

Cependant, en ce qui me concerne je continue d'avoir foi en la société qui m'entoure. Ce n'est pas parce que quelques individus, qu'ils soient particuliers ou investis d'une autorité publique quelconque, ont décidé de privilégier la surdité, le conflit ou la méchanceté plutôt que le dialogue, qu'il faille « jeter le bébé avec l'eau du bain ».

Ceci dit, c'est en vivant de telles expériences, que personnellement je me garde bien de prendre des mines de vierge effarouchée lorsque je vois la montée en puissance de certaines solutions politiques pour le moins radicales.

Tant va la cruche à l'eau, qu'un jour, elle se casse...



25/11/2011
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