In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

Entendons nous bien : si j'ai « labellisé » mon article de ce matin comme étant « d'humeur joyeuse », ce n'est aucunement sur le fond du problème. Bien au contraire, l'incarcération d'une personne dans les conditions actuelles, est plutôt dramatique.

Non, l'objet de mon « hilarité » s'adresse une fois de plus à la justice de notre pays.

Je viens d'apprendre que Jérôme Kerviel, vient d'être condamné à cinq ans de prison dont trois fermes dans l'affaire de la Société Générale.

Je suppose, et je dirais même j'espère, que les juges ont statué en leur âme et conscience sur un dossier auquel nous, commun des mortels, n'avions pas accès, malgré toutes les gesticulations journalistiques à cet égard. Rien à dire, tout au moins en ce qui me concerne, sur la peine appliquée.

Mais, patatras, la justice vient encore de montrer, à la fois son absurdité, et sa complète méconnaissance de la société qu'elle est censée protéger.

C'est le montant des dommages-intérêts qui m'a fait bondir : 4,9 milliards d'euros...

Certes, certes, c'est le montant que la Société Générale aurait perdu, mais celui-ci est-il réaliste ?

Si, Monsieur Kerviel vit encore une quarantaine d'années, ce que je lui souhaite, le montant mensuel de sa dette serait alors de plus de 10 millions d'euros... Même, s'il prenait la direction de la Société Générale, et des principales banques françaises, son salaire mensuel ne suffirait pas à honorer ses mensualités...

Par cette exagération du montant des indemnités, la justice vient encore de montrer sa plus parfaite incompétence... Chacun sait que dans ces conditions il sera impossible au condamné de satisfaire à ses obligations, montrant ainsi l'inutilité de cette partie de sa condamnation. Par contre, si la justice l'avait condamné à un versement mensuel raisonnable, mais pénalisant dans sa vie quotidienne future, je pense que cette partie de la peine aurait été plus « parlante » et « juste » aux yeux de l'opinion publique...