In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Ingratitude et hypocrisie...

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our une fois, je n'irai pas à contre-courant de la bronca générale qui a suivi la décision du premier ministre grec Papandréou après son retour du sommet européen de la semaine passée, de soumettre à un référendum l'acceptation du plan de sauvetage de son pays...

Même si l'Europe en se penchant au chevet de la Grèce moribonde, cherche avant tout à sauver sa propre peau, je dirais même à sauver notre propre peau (car je ne vous raconte pas le fourbi dans notre vie quotidienne si tout cela venait à s'écrouler), il est quand même choquant que M. Papandréou, alors qu'on est en train de le sortir d'une m? noire, n'attende même pas la fin du sauvetage pour mordre la main qui lui est tendue...

Quelle mouche l'a donc piqué ?

Veut-il donner, en mémoire de ses glorieux ancêtres, une leçon de démocratie ?

Tout cela est pitoyable, mais sans commune mesure avec le spectacle qu'il offre aujourd'hui...

Et là, quelle belle occasion m'est encore donnée de vitupérer contre cette politique politicienne, qui, soyons clairs vient obérer la vraie démocratie, et jeter les citoyens dans des bras « douteux ».

Alors que l'honnêteté intellectuelle, et le véritable engagement public, aurait été de reconnaître de la part de ce dirigeant son erreur, et le fait qu'il ait pris une décision hâtive, en opposition même à certains membres de son équipe gouvernementale, non, on biaise...

Maintenant, la question du référendum sera « Voulez-vous rester dans la zone euro ? ». Compte tenu des incidences économiques d'une telle sortie, la question peut se résumer en : « Voulez-vous perdre 15 % de pouvoir d'achat en restant dans la zone euro, ou 40 % en la quittant ? ». Je ne sais pas vous, mais moi si j'étais grec, la réponse serait toute trouvée...

Avouons que c'est très fort, non seulement M. Papandréou va « retomber sur ses pattes », mais il y a beaucoup de chances qu'il exploite à fond et à son profit la victoire annoncée du « oui »...

Ce n'est plus un fossé qui se creuse entre le peuple et les dirigeants mais d'une fosse abyssale...



03/11/2011
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