In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

epuis que l?homme écrit l?histoire, depuis qu?il bataille à c?ur joie, ainsi que Georges Brassens commençait sa chanson « 14 18 », depuis les arcs et les flèches jusqu?à la bombe atomique, en passant par le canon de 75, la course aux armements a été sans fin.

C?est plus de 400 milliards de dollars qui s?échangent chaque année.

Or, de la même façon qu?un père de famille dont l?origine n?est pas bien difficile à deviner, le disait à un de ses enfants sur une plage de notre station estivale habituelle, il y a plus de 40 ans : « On t?a akaté un kapiot, ch? est pou mett? dzus?tiête», même si la comparaison est sans commune mesure, si on achète des armes, c?est pour s?en servir?

Les récents événements le démontrent d?une manière effroyablement dramatique.

Contrairement à certains « agités du bocal », qui utilisant une histoire contemporaine mal assimilée et déformée, pensent avoir la science infuse en analyse géopolitique, je me garderai bien de prendre position. En fait, bien malin est celui qui a assez de recul pour le faire.

Je ne peux que m?attrister et me révolter devant la situation. Cela ne veut pas dire automatiquement que je sois un « pacifiste bêlant ». Même le grand Jaurès dans son essai « L?Armée Nouvelle », reconnaissait que la guerre peut être juste si elle est défensive. En outre, le pacifisme est une notion tellement floue que beaucoup de grandes figures du pacifisme d?entre-deux-guerres ont terminé dans la collaboration la plus noire entre 40 et 44.

Mais, tant qu?on fera des armes pour faire des armes et les vendre, ce qui s?est passé en Ukraine et se passe en Palestine, et partout où il y aura des « guerres sournoises, qui n?osent pas dire leur nom », comme le disait Brassens dans la chanson évoquée, cela continuera à la grande honte de l?humanité.