In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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« Aux innocents les mains pleines? »

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etit billet habituel entre deux chroniques?

Il faut dire qu'hier soir, indépendamment de la température qu'il avait fait dans la journée (on a tutoyé les 40° à l'ombre), mon sang était en train de bouillir?

Fidèle à mon ouverture d'esprit, je me balade de temps à autre sur les écrits de mes collègues blogueurs, que je partage leurs opinions ou pas. Je considère cela à la fois comme un devoir d'information et un respect du travail d'autrui en m'y intéressant.

Parmi ceux-ci, M. Jean-Marie Allain, maire de Marpent, actuellement en instance d'affectation sur l'échiquier politique, dont il a déjà parcouru pas mal de cases? Je le lis régulièrement, bien que depuis quelques mois ses articles soient instillés à dose homéopathique. Parmi les obsessions de cet édile : les propriétaires immobiliers. Je ne sais pas si cela est dû à son passé trotskiste, mais M. Allain, ne manque pas une occasion pour les égratigner. Ceci, en oubliant de dire qu'il est lui-même multipropriétaire ici et ailleurs?

Un de ses derniers articles étant une charge contre les propriétaires qui aménagent des anciens vastes logements en plusieurs appartements. En effet, au lieu d'avoir un occupant, on peut en avoir cinq ou six, ce qui fait quelquefois ipso facto cinq ou six automobiles de plus, alors que le « méchant » propriétaire n'a pas prévu les places de parking ad hoc? Crime de lèse-« bobo » puisque cela encombre sa commune et vient la polluer? Personnellement, j'y vois surtout 6 personnes logées.

Or, chacun l'aura lu ici même, le maire de Marpent dans son combat contre les propriétaires, ne se contente pas d?écrire, il agit. Je me permets de répéter qu'il a donc introduit une procédure d'expropriation de l'ancien logement de ma belle-mère, au motif que celui-ci serait abandonné. Mais, l'abandon, quel qu'il soit, implique la notion de volonté, ce qui n'est absolument pas le cas en l'espèce, mais plutôt la résultante d'une situation conflictuelle entre cohéritiers qui bloque la réalisation de ce bien. L'absence de dialogue et de compréhension de la part de M. Allain démontre de façon patente qu'il s'agit là tout simplement d'un projet d'acquisition immobilière à moindre coût. La preuve en est, c'est qu'un autre immeuble de la commune appartenant lui aussi aux cohéritiers est exactement dans la même situation sans que ces derniers aient vu la moindre procédure d'abandon se profiler à l'horizon? Autre motif, je dirais pitoyable, encore répété hier soir par M. Allain : « que c'est le meilleur moyen de sauver le capital immobilier qui s'effrite de jour en jour ». Et psychologue en plus? En croyant très futé que le fait d'augmenter la pression aura pour conséquence un déblocage de la situation, en fait, ceci n'a fait qu'exacerber les relations déjà tendues entre cohéritiers, ce qui a valu à mon épouse une agression physique de la part d'une de ceux-ci.

Donc, en commentaire de son article, j'avais écrit au vitriol : « une seule solution : la confiscation ! ». Ce n'était qu'un trait l'humour? Cependant, un de mes détracteurs habituels, sans doute trop heureux de me tacler, a répondu à mon commentaire d'une façon que j'avoue ne pas avoir très bien saisie? Toujours est-il que j'ai précisé « ma sortie » en rappelant la confiscation dont est l'objet un bien de mon épouse, et en soulignant les tracas que cela lui causait, et l'absence totale compréhension de la part de M. Allain.

Sans doute piqué au vif par la vérité, ce dernier a répondu de manière très véhémente. Premièrement en se réfugiant derrière la souveraineté et la légitimité des actions de son conseil municipal, d'autre part en me menaçant de foudres juridiques?

Ce que M. Allain oublie de dire, c'est que, soit pour « faire du bois de rallonge », soit qu'il ait été quand même un peu ébranlé par les arguments de mon épouse, il a adressé à cette dernière une lettre dans laquelle il se disait prêt à abandonner son arrêté d'expropriation, mais que son conseil municipal en avait décidé autrement?

Allô, allô, y a-t-il un pilote dans l'avion ?

Je me suis laissé dire qu'il s'agissait là d'un comportement déjà observé chez M. le maire de Marpent de botter en touche et de se réfugier derrière son conseil. « C'est pas moi, c'est eux? ».

Quant aux menaces judiciaires de M. Allain, je les attends avec la plus grande sérénité.

À ce sujet, je dois dire que je ferai ici même « amende honorable » si ce dernier réussit à me prouver les éléments constitutifs de l'abandon?

Tiens, par exemple, peut-on dire que l'on a abandonné un bien alors on qu'on continue de payer les factures EDF ??

Même un officier ministériel, pourtant grand spécialiste en droit, n'a toujours pas compris?.

Voilà, ce que j'avais à dire ce matin sur le sujet. M'adressant plus particulièrement à M. Allain, je lui confirmerai que sur un plan formellement juridique la décision de son conseil municipal est tout à fait légitime, mais que toute action implique que l'on en assume les conséquences. Sur le fond il y a par contre, au mieux, une énorme erreur d'appréciation, voire une man?uvre préméditée. Dès lors que ce conflit a lieu entre une personne publique et un citoyen, il est un droit souverain de ce dernier d'en appeler à l'opinion publique. Aussi, je balaie d'un revers de main les arguments qu'il ne faut pas mélanger une expression publique et un conflit soi-disant « privé », ou pour reprendre une expression qui m'a été opposée : « ne pas mélanger les torchons et les serviettes », avec la connotation de ségrégation sociale que cette expression implique.

Voilà pourquoi l'évocation de ces problèmes a toute sa place ici, ou sur le blog de M. Allain lorsque celui-ci parle d'immobilier et dès que ceux-ci sont lus par des citoyens, a fortiori ceux de la commune concernée?



24/07/2012
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