In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

e matin, pas de couleur habituelle de mon humeur.

Je voudrais parler du résultat des élections de nos voisins allemands. Je ne désire ni m?en attrister, ni m?en réjouir, encore moins vitupérer sur celui-ci.

Premièrement, parce que, même si j?ai un grand intérêt pour ce qui se passe outre-Rhin, j?estime que mes connaissances socio-politiques de ce pays sont largement en deçà du nécessaire minimum pour jouer le politologue.

En second lieu, et je le répète une nouvelle fois, quitte à passer pour un « radoteux » comme on dit par chez nous, la politique n?est pas directement l?objet de mon blog. Je m?empresse quand même de préciser derechef que c?est le blog qui est apolitique, et non pas l?auteur. Mise au point qui me paraît nécessaire dans la mesure où par le passé j?ai eu le droit, ici et ailleurs, à l?équation posée par une certaine dialectique friande d?amalgames : « citoyen qui se dit apolitique = homme de droite »?

Revenons donc aux élections allemandes, et à la victoire sans conteste de Madame Merkel (à deux sièges de la majorité absolue).

Hier soir, lorsque j?ai appris ce résultat, ma première réaction a été de me demander si la politique de rigueur avait plus de chance de « passer » lorsqu?elle était issue de la droite, plutôt que de la gauche.

Mais, j?ai bien conscience que ceci n?est que la partie émergée de l?iceberg.

Bien évidemment des analystes de tous poils et de tous acabits vont gloser à n?en plus finir sur ces résultats. Cela ne répondra naturellement qu?à une petite partie de mes interrogations.

J?aurais quand même envie de constater que malgré cette rigueur, l?économie allemande ne se porte pas trop mal. Sans doute faut-il y voir le résultat d?une « realpolitik » économique, ou autrement exprimé un pragmatisme de bon aloi.

Par contre, tout « copié/collé », tel qu?a tenté de le faire le précédent président de la République Française, me semble absolument vain. Tant que s?affronteront chez nous des visions « énarchisantes », pour reprendre un terme forgé par Jean-Pierre Chevènement, et les principes monolithiques et figés de la « lutte des classes », au lieu d?un consensus rendu nécessaire par les circonstances, l?application du modèle allemand ne pourra fonctionner.

Bon, il n?en reste pas moins que « Mama Schultie », qui est chez nous adulée par certains, honnie par d?autres, réussit, et je voudrais bien savoir pourquoi?

Peut-être ne devrais-je pas être le seul à m?interroger?