Par le petit bout de la lorgnette : je m?interroge?
I |
nutile de revenir une fois de plus sur ce que les médias appellent, et pour une fois on ne pourra pas les accuser d?emphase, « le tremblement de terre politique » du moment. Étant sans doute bien moins informé que les milieux « du même nom », je ne vois pas ce que je pourrais rajouter à des faits et à des analyses, dont le foisonnement, comme le dit un de mes collègues blogueur fait « qu?on en prend plein les mirettes »?
Fidèle à ce genre de billet qui essaie de prendre les choses avec le recul, ce matin mon humeur est plutôt interrogative. Je me pose une question à laquelle jusqu?à présent aucun politologue ne m?a donné une réponse satisfaisante : qu?est-ce qui a fait que Monsieur Hollande a été élu Président de la République ?
Comme d?habitude, sans jouer la Pythie, j?écrivais dès le 8 mai 2012 :
http://www.in-ze-mood.com/article-par-le-petit-bout-de-la-lorgnette-a-tomber-sur-le-c-104795181.html
Si l'on analyse la situation sur un plan Politique, avec une majuscule, car je l?entends sous la définition de « l?art de diriger la cité », et non pas la politique politicienne de partis, à l?instar des journalistes étrangers qui observent les faits actuels, je dois dire que je considère Monsieur Hollande comme un très mauvais gestionnaire de notre République. D?ailleurs, je n?ai jamais caché que je ne voyais pas en lui l?homme providentiel que l?on nous a présenté.
D?accord, Monsieur Hollande n?est nullement responsable de la pusillanimité et des magouilles de Monsieur Cahuzac, mais, et je ne fais que reprendre l?analyse de la plupart des journalistes : ou Monsieur Hollande savait, et sa faute a été de se taire, ou il l?ignorait, et c?est à désespérer d?un gouvernement d?un pays où il semblerait que les journalistes soient mieux informés que ce dernier. Même si Monsieur Sarkozy avait beaucoup de torts, ce n?est pas une raison pour abandonner le pays à une cohorte de Bisounours?
A découvrir aussi
- Le « tweet » qui tue?
- Tout va très bien, Madame la Marquise?
- Par le petit bout de la lorgnette : les points de vue élastiques de la politique?