In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Gribouilles !?

HC

J

e pense avoir déjà évoqué ici même ce personnage de la littérature populaire, niais au point de se jeter à l?eau pour ne pas être mouillé par la pluie?

C?est cette image qui m?est venue immédiatement à l?esprit lorsque j?ai appris hier que les Britanniques organiseraient à l?horizon 2017 un référendum pour décider de leur avenir dans l?Union Européenne.

Si je n?étais pas un grand pourfendeur de clichés, j?aurais bien écrit qu?il ne fallait rien attendre d?autre d?un peuple qui roule à gauche et boit sa bière tiède? On me reprocherait à juste titre de verser dans l?idée reçue et d?être réducteur. Quoique?

Mais, j?avoue ne pas comprendre ce qui motive une telle décision sous-tendue par l?euroscepticisme majoritaire chez nos voisins anglais.

D?accord, qui n?a pas eu à souffrir un jour ou l?autre de la bureaucratie européenne, d?accord l?Europe est plus économique et financière qu?humaine, mais au bout de près de 40 ans quels avantages y aurait-il à la quitter ? Là, mon incompréhension est totale? À moins qu?ils aient peur qu?on leur pique leur thé, ou leurs desserts gélifiés tremblotants aux couleurs pétantes?

Un des arguments « massue » des eurosceptiques britanniques est qu?un pays comme la Norvège est en dehors de l?UE, et ne s?en porte pas plus mal?

Oui, sauf que la Norvège a économiquement le gros atout d?être un producteur d?hydrocarbures grâce à ces champs pétroliers de la mer du Nord.

J?en vois au fond qui ricanent en me disant « tout comme l?Angleterre? ». Oui, mais non? Les richesses pétrolières se trouvent au large de? l?Écosse ! Or, la caractéristique des Écossais, est que, dans leur majorité ils sont indépendantistes et « europhiles ». Il n?est pas du tout absurde de penser qu?au moment de cette échéance de 2017 le Royaume-Uni, ne soit plus si « uni » que cela, et que la concomitance de ces événements ait eu de lourdes conséquences. Dans ces conditions, l?Angleterre, le pays de Galles et l?Irlande du Nord se sentiraient bien isolés.

Une récente émission sur Arte de « politique fiction » avait envisagé ce scénario tout à fait plausible. Aux dires des experts qui sont intervenus, cela signifierait un manque de débouchés pour l?industrie britannique, en particulier l?automobile, et le déplacement du centre de gravité financier de la City vers Francfort ou Zurich? Bref, tout, sauf le jackpot escompté en quittant l?Europe?

Enfin, les sujets de sa très gracieuse majesté feront ce qu?ils voudront. Personnellement, peu m?en chaut, à condition que cette rupture soit définitive, et ne fasse pas place à un accord de partenariat, qui maintiendrait tous les avantages de l?Union Européenne, sans en avoir les inconvénients.



24/01/2013
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