In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

Un esprit critique.

tnQue ce soit en privé, ou dans le cercle d'intimes, ceux qui lisent mon blog me demandent souvent « Mais, où vas-tu chercher tout cela ? ». Excellente question... C'est vrai, où vais-je chercher tout cela ?

Comme chacun l'aura constaté, enfin je l'espère, la majorité des sujets que j'évoque ont plus ou moins de rapport avec ma vie personnelle. Quelques petites péripéties de ma vie quotidienne sont l'occasion de porter un regard souvent critique sur mon environnement social, ce dernier terme étant à prendre dans un sens large. Contrairement à un reproche qui vient de m'être fait je n'ai nullement la prétention « d'avoir un avis sur tout, ici et ailleurs »... Il y a bien des sujets, quel que soit leur niveau de gravité, qui ne m'inspirent aucune envie de les commenter, soit parce qu'ils sont de l'information pure, ou qu'ils sortent de mon champ de connaissances, ou parce que j'aurais l'impression d'enfoncer des portes ouvertes.

A contrario, lorsque j'estime que ce que je vois, ou je lis ne présente qu'un aspect de la question, et est de ce fait manipulateur parce que parcellaire, je réagis. Je m'en suis déjà exprimé maintes fois ici même, chaque thèse à son antithèse, chaque côté face a son côté pile, chaque descente suit une montée. Ne privilégier qu'une facette des choses, ou pire la détourner pour en faire SA vérité, pour moi cela s'appelle de la propagande, au sens le plus péjoratif du terme.

C'est en essayant d'analyser les choses le plus pragmatiquement possible, même si cela, j'en conviens aisément, passe par le prisme de ma propre sensibilité, que j'essaie de faire avancer ma barque sur les flots de la connaissance, en tentant modestement d'atteindre la vérité. D'autres par contre ont décidé une fois pour toutes de s'accrocher tels des berniques sur le rocher de leurs certitudes, de leur pensée unique, de leurs dogmes. Et si j'ai le malheur de leur faire remarquer, je passe invariablement pour un « réactionnaire ». On est alors dans la logique très manichéenne du « si vous n'êtes pas avec moi, vous êtes contre moi... ». Et de retomber alors dans les idées reçues, les clichés, les discours convenus. Ainsi, j'ai lu récemment cette phrase qui est un modèle du genre : « La lutte sera sociale ou l?on risque fort de voir un jour le bruit des bottes et du fascisme revenir? ».

Et malheur à moi, si devant de telles, comment dire,... incongruités, je prends comme le disait mon cher Pierre Dac, le parti d'en rire, ce sont les pisse-froid du politiquement correct, qui poussent des cris d'orfraie, telles des vierges effarouchées. Ceci dit, il suffit de voir la « trogne » de certains politiques, toutes tendances confondues, pour se rendre compte que le militantisme, « ça ne doit pas être marrant tous les jours »...

Voilà qui est dit, et malgré tout j'utiliserai jusqu'à ce qu'on la supprime ma liberté d'expression, et je ferai honneur à mon pseudo en essayant de secouer le plus possible les confortables certitudes de certains de mes semblables.



23/01/2011
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