Deux poids, deux mesures...
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hacun aura lu ici même nos démêlés avec le Crédit Agricole.
Je résume tout de même : pour deux ou trois semaines de retard dans le remboursement d'un prêt relais de quelques milliers d'euros, nous avons été mis à l'index par la direction locale de cette banque, qui malgré un « mariage » de plus de 30 ans, a mis en doute notre honnêteté.
En ce moment, je suis avec beaucoup d'attention les péripéties de la crise financière qui secoue l'Europe, et de ses conséquences sur le système bancaire européen. Non pas que je plaigne ces messieurs, mais je pense surtout à leurs clients, et aux petits épargnants, modestes porteurs de leurs actions qui voient leur épargne fondre comme neige au soleil. À titre d'exemple, l'action Crédit Agricole est passée de 20 ? en 2004, à 4,80 ? hier... (Ceci en passant pour dire que parmi les détenteurs de valeurs mobilières, contrairement aux fantasmes récurrents de certains, il n'y a pas que des « requins de la finance »).
Mais, ce qui m'a interpellé c'est surtout l'encours de crédit de mon ancien établissement bancaire auprès de la Grèce : 1 milliard d'euros ( 1 000 000 000 ?)...
Dès lors, deux réflexions me sont venues à l'esprit :
- peut-être qu'à l'époque j'aurais dû me faire passer pour le ministre grec des finances.
- une suggestion : envoyer Messieurs D. & R. de l'agence de Maubeuge pour réclamer le dû de leur banque auprès de M. Papandréou. Croyez-moi, ils sauront trouver les mots qui « percutent »...