In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Consultations ?.. « Mais bien sûr? »

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Entendons-nous bien, il n'est pas question pour moi de commenter dans le détail le projet de réforme des retraites qui sera prochainement examiné à l'Assemblée Nationale. D'une part, parce que cela sort du cadre de mon blog, d'autre part, parce que je n'ai pas encore pu l'examiner dans le détail.

Je souhaitais simplement réagir sur les nombreux titres des journaux écrits ou audiovisuels, qui peuvent se résumer à ceci : « Réforme des retraites : les dernières consultations gouvernement/syndicats ».

Consultations, consultations, où ça ?

Soyons clairs, entre le gouvernement qui est tout fier de son beau bébé, et qui selon le ministre Woerth, est une réforme « juste », et les syndicats et partis dits « de gauche » pour qui ce projet « est à C.... », je ne vois pas pourquoi les réunions auraient droit à l'appellation « consultations »...

D'ailleurs, dès le départ de ces réunions il y a quelques semaines, j'étais très sceptique. Inutile d'avoir fait Sciences-Po, pour deviner que dans la tête des dirigeants du pays « c'était déjà ficelé », et que dans celle des syndicats « c'était non d'avance, comme d'habitude, par principe »...

Il faut dire, que les arguments avancés de part et d'autre, sont des sommets dans la langue de bois, et le «Yakisme». Entre les mesures éculées, qui ont déjà prouvé à maintes reprises que le bénéfice qu'on m'en retirait était largement obéré par les effets économiques désastreux, et la gauche accrochée à sa retraite à 60 ans comme une bernique sur un rocher, on est servi...

Tiens, et ceci sans entrer dans le détail, n'y avait-il pas un aspect de cette réforme qui aurait justement mérité de véritables discussions afin de trouver un juste équilibre ?

Je veux parler de la modulation de l'âge du départ en retraite en fonction de la pénibilité du travail accompli jusque-là... Entre « l'usine à gaz » proposée par le gouvernement sur la base d'un dossier médical, et la solution on ne peut pas plus radicale opposée par le camp d'en face : « on reste à 60 ans », nonobstant l'absurdité que cela présente sur le plan économique, n'y avait-il pas moyen de « gratter » un peu plus ? N'allez pas tirer de conclusions hâtives, mais c'est également la remarque qu'a faite Mme Parisot du MEDEF (non, non, grands dieux, je n'ai pas changé de classe sociale !). Certes la solution est loin d'être simple, mais je suis persuadé que c'est de la discussion que jaillira la lumière !

Bon sang de bois ! Quand allons-nous enfin sortir de cette bipolarisation dans laquelle est engluée la vie sociale française depuis plus de 60 ans ? Sortons de notre Hexagone franco-français, pour voir ce qui se fait ailleurs, et où chaque réforme d'importance ne donne pas lieu à un psychodrame comme chez nous ...



18/06/2010
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