In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

hacun connaît mon « admiration » pour la « fastefoude » et un de ses grands représentants en France.

Du coup, je suis toujours à la recherche d?information, et la référence en la matière reste le film de Morgan Spurlock « Super Size Me » qui démontre de manière indiscutable les effets dévastateurs sur la santé d?une fréquentation assidue et à long terme de ces chers McDo.

Personnellement, et à l?instar de beaucoup, j?ai toujours dénoncé l?insipidité des rondailles qui y sont vendues?

Dans cette quête d?informations, il y a peu je suis tombé sur cette page du Huffington Post.

Dans le même temps, McDo nous abreuve de publicités à la télévision dans lesquelles il est affirmé haut et clair que tous les produits à base de poulet sont élaborés à 100 % à partir de filets.

« Ça y est, voilà Dominique qui se met à croire à la publicité » vous dites-vous. Non pas, non pas? Mais depuis maintenant plus de trois décennies les messages publicitaires quels qu?ils soient sont strictement encadrés par une législation qui veille à ce que le contenu de ceux-ci n?ait aucun caractère mensonger. Étant donné que chez McDonald?s on privilégie une équipe de juristes par rapport à celle de vrais cuistots, il y a fort à parier que si McDo affirme qu?il utilise du véritable blanc de poulet, c?est qu?il utilise du véritable blanc de poulet?

Alors ?

Alors, en y regardant de plus près je me suis rendu compte que l?article du Huffington Post , premièrement, n?évoquait que les États-Unis (normal pour un journal américain?) et ensuite, ne citait en aucune façon l?enseigne mentionnée. Celle-ci apparaît donc comme étant hors de cause.

Devrais-je m?en réjouir ? Non, pas le moins du monde, et ce qui peut arriver au clown Ronald et à ses patrons m?importe peu.

Non, ce qui me gêne c?est qu?à force de faire circuler ce style d?information, dont on est en droit de se demander qui cela concerne vraiment, on crée un amalgame. Pain béni (si je peux me permettre) pour cette multinationale du mauvais goût qui a désormais beau jeu de crier à une certaine diffamation, et passerait presque pour une victime. Et d?une attaque, tout compte fait assez vaine, les commerciaux en tirent une excellente campagne publicitaire? Effet qui est donc complètement à l?opposé pour les prétendus défenseurs du bon goût?

Ici, comme dans toute chose, j?estime qu?une critique pour être valable doit être parfaitement construite. Même si Francis Bacon disait « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose », ce n?est pas la solution pour arriver à ses fins.

Oui, McDo ce n?est pas très bon, mais ce n?est pas en faisant croire de manière fallacieuse que vous y mangez de la graisse, des tendons et des os en guise de poulet, que cela fera évoluer la mentalité des consommateurs. Car, « à vouloir trop faire »?