Quelques phrases cultes?
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e vais sortir le blog de la torpeur de l?été caniculaire varois pour un moment d?humour bon enfant, même s?il pourrait paraître corrosif.
Chacun sait que j?ai une prédilection pour les textes, et les bons mots, qui sont pratiquement toujours réinvestis dans mon propre corpus.
Hier, pendant la touffeur de l?après-midi, au moment du cagnard et de la sieste je regardais (pour la énième fois) l?excellent film de Gérard Oury, « La folie des grandeurs » avec Louis de Funès et Yves Montand, sur un scénario de Victor Hugo, pardon, de Marcel Jullian.
Comédie sans prétention qui a au moins le mérite de faire passer un bon moment, et au florilège de ses phrases cultes que je réemploie souvent :
« Les riches, c?est fait pour être très riches, les pauvres, très pauvres »
« - Il n?y a pas assez de mousse
- Il n?y a pas assez de cheveux ! »
« Monseignor, il est l?or, il est huit or ! »
« Mocheté, va ! »
« On ne dit pas : bien le bonjour, mais : la place est heureuse à vous y rencontrer ! »
« - Voleur, voleur, vous m'avez volé !
- Non, Monseigneur, je vous ai menti? »
Salluste, alias Louis de Funès, s?adressant au « Muet », alias Paul Préboist, gesticulant fortement en parodiant le langage des signes :
« Ne criez pas comme ça, je ne suis pas sourd ! »
« - Alors, le roi m?a dit : vous épousez Doña Juana (la duègne de la reine d?Espagne, interprétée par Alice Sapritch), ou c?est les barbaresques !
- Alors ?
- Alors, alors,? c?est les barbaresques ! »
J?ai gardé le meilleur pour la fin, en égratignant le microcosme politique, mais il ne s?agit là bien entendu que d?humour :
« Qu?est-ce que je vais devenir ? Je suis ministre, je ne sais rien faire? »
À rapprocher du dernier couplet de la fameuse chanson du fantaisiste Georgius, « Au Lycée Papillon » :
« Élève Cancrelas ? ... Présent !
Vous êt's le dernier ça me rend morose.
J'vous vois dans la class' tout là-bas dans l'fond
En philosophie, savez-vous quèqu'chose ?
Répondez-moi oui, répondez-moi non.
Monsieur l'Inspecteur,
Moi je n'sais rien par c?ur.
Oui, je suis l'dernier, je pass' pour un cuistre
Mais j'm'en fous, je suis près du radiateur
Et puis comm' plus tard j'veux dev'nir ministre
Moins je s'rai calé, plus j'aurais d'valeur,
Je vous dis : bravo !
Mais je vous donn' zéro. »
Bon, je le répète, ce n?est que de l?humour, et je garde bien évidemment tout mon respect aux ministres de la République quand ceux-ci font bien leur boulot?