In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

uite logique de ce que je rapportais ici au sujet de l'arrêté « d'abandon manifeste » dont est l'objet un des biens de mon épouse, celle-ci a reçu hier le courrier suivant émanant du service des domaines de l'administration fiscale :

« Je fais suite à la demande de la commune de... de l'évaluation domaniale de votre habitation,...

Le délai de six mois suivant l'arrêté d'abandon manifesté (sic !) notifié le 7 septembre 2010 étant expiré, je vous remercie de me faire savoir quand il me sera possible d'effectuer une visite rapide de ce bâtiment, indispensable pour cette tâche. »

Je n'emploierai pas le terme de « kafkaïen », qui est à mon avis trop galvaudé, et trop lourd de sens, mais je trouve cette situation, je dirais... « courtelinesque » ! Je pense qu'il n'y a que dans l'administration française que l'on demande à un citoyen de faire visiter un bien que ce dernier a... abandonné. Ici, on s'approche des sketches du regretté Raymond Devos...

Ceci dit, je n'en veux pas trop à ce brave fonctionnaire, qui après tout n'est qu'un rouage d'une immense usine à gaz, car cela a au moins le mérite de prouver que l'édile qui en prenant cet arrêté « d'abandon manifeste » a créé une situation bancroche, qui ne peut que par effet de dominos, créer des situations tordues...