In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Petit problème d'arithmétique.

HC

E

n voici l?énoncé :

« Pour résoudre un problème de gestion, une entreprise a le choix suivant :

Envoyer 200 000 lettres au coût moyen unitaire de 0,80 ?.

Envoyer une seule lettre, ou passer un coup de fil.

Quelle solution préconisez - vous, et pourquoi ? »

Un peu débile comme problème, non ? Il peut être résolu même par le plus cancre des cancres?

Oui, mais malheureusement pas par les têtes pensantes d?entreprises faisant partie de la crème de l?industrie française?

Je m?explique.

Hier au courrier deux lettres. L?une émanant de ErDF, l?autre de sa « s?ur » GrDF. L?une et l?autre commençaient par le refrain connu : « Madame, Monsieur, Sauf erreur ou omission de notre part nous ne sommes pas en possession de votre règlement de notre facture? ».

Or, même si cela fait « vieux jeu », ou si vous préférez un terme plus actuel « has-been », nous nous faisons un point d?honneur à régler nos factures d?énergie en temps et en heure, même si celles-ci relèvent plus d?un budget élyséen que des revenus d?un ménage de la classe dite « moyenne ».

En plus, après vérification il apparaît qu?à la date des relances, le montant du TIP EDF avait déjà été débité sur notre compte.

Bon, cela peut arriver qu?exceptionnellement le règlement arrive un peu tardivement et croise la ou les lettres de relance, mais dans le cas des entreprises précitées cela est systématique au moins deux fois sur trois.

C?est très bien, enfin dans la théorie, de faire sous-traiter le traitement de ces règlements, dans un souci de rentabilité et d?efficacité, mais peut-être serait-il plus simple d?écrire ou de téléphoner à ces sous-traitants pour leur demander, soit d?accélérer le traitement des paiements, ou le délai moyen de traitement, afin d?éviter de dépenser des centaines de milliers d?euros dans l?édition de lettres de relance souvent inutiles car prématurées.

D?accord, je vous le concède c?est du pragmatisme à la Dominique POILAGRATTER, et je n?ai certainement pas la tête aussi pleine que tous les énarques qui dirigent les grandes entreprises françaises, mais j?ai l?outrecuidance de penser, comme le préconisait l?ancien maire de Bordeaux, non, pas Chaban-Delmas, mais Michel de Montaigne, qu?elle est mieux faite?

Une idée : ils attendent trois jours pour expédier ces lettres, et me versent la différence de ce qu?ils auront pu économiser. Me voilà « chauffé » jusqu?à la fin de mes jours?



01/06/2013
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