In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

'ai appris récemment que le vendredi 20 qui a précédé le premier tour des élections présidentielles, M. Rémi Pauvros, notre Maire, avait repris son bâton de pèlerin et de militant, pour visiter notre bout de quartier et faire la promotion de M. Hollande, et de la sienne en pensant aux prochaines législatives auxquelles il est candidat. C'est d'ailleurs, tout à son honneur?

Nos proches voisins nous ont informés qu'avant de quitter la rue on lui a fait remarquer qu'une maison avait été oubliée : la nôtre? Pourtant, ces mêmes voisins lui avaient signalé que si mon épouse n'était de toute évidence pas à la maison, qu'en ce qui me concerne moi, j'y étais attaché « à perpétuelle demeure », et que je le recevrai sans doute. Réponse de l'intéressé : « Ah non, inutile d'aller chez eux !? »

Ah bon, pourquoi ?

Si, pour mon épouse beaucoup plus engagée que je ne le suis, le jeu n'en valait peut-être pas la chandelle, en ce qui me concerne ce fatalisme était sans doute de mauvais aloi?

Je pense avoir prouvé , ici et ailleurs, mon ouverture d'esprit.

Sans doute n'aurais-je point été « retourné » dans mon choix pour le premier tour, mais, platonicien de culture et d'inclinaison, je suis persuadé que le dialogue qui aurait pu s'ensuivre, s'il n'avait pas été basé sur des lieux communs et électoraux, aurait peut-être permis « d'éclairer ma lanterne » sur des points qui me semblent obscurs, ou, le cas échéant victimes d'une mauvaise interprétation de ma part. Ceci en particulier sur les orientations « sociétales »? Ce qui à l'époque, et au vu de la finale d'aujourd'hui aurait revêtu son importance, car fidèle à ma ligne de conduite, en ce moment, j'écoute, j'analyse?

Ce fut une occasion manquée?

Peut-être aurait-il mieux valu consacrer 20 minutes pour essayer de me convaincre, que de passer 20 fois une minute à prêcher des convertis.

« À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire » (Pierre Corneille, le Cid)