In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

e même qu'en 2007, lors de ses campagnes, M. Bayrou, avec son ton docte de professeur, et ses yeux de cocker ne demandant qu'à être adopté, se réclamait d'un courant politique qui se voulait « au-dessus du clivage habituel droite-gauche ». Philosophie à laquelle j'adhère maintenant depuis longtemps.

Hélas, il y a cinq ans, enthousiasmé j'ai voté pour ce dernier « des deux mains ». Moins d'une semaine après j'avais déjà l'impression d'avoir été cocufié avec le rapprochement non voilé vers Madame Royal? (« Ne montez pas, il y a quelqu'un en bas? »).

« Honteux et confus, je jurais, mais un peu tard, que l'on ne m?y prendrait plus ». Donc, cette fois-ci, malgré l'apparence d'un programme séduisant, M. Bayrou a dû se passer de ma voix?

Grand bien m'a pris, car ce matin j'apprends que M. Bayrou appelle à voter pour M. Hollande.

Appelons un chat un chat, ou un escroc un escroc, M. Bayrou est bien de gauche.

Ceci, n'est naturellement pas une tare, j'ai trop de respect pour le penser, mais faire le contraire de ce que l'on dit, ou de ce que l'on pense, est le summum en matière d'hypocrisie?

Rassurez-vous, M. Bayrou, je suis certain que M. Hollande pense à vous ce matin pour un strapontin dans son éventuel futur gouvernement?

Et on voudrait que j'aime la politique ?