Ouf, c?est fini !?
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e veux bien évidemment parler des élections américaines dont on nous rebat les oreilles depuis des mois. Émissions spéciales à tout-va (y compris Télé Matin !?), pages à foison dans les journaux, « Le Monde » d?hier n?en comportant pas moins de cinq, etc.
Soyons clairs, même si je suis volontairement caricatural, tout cela pour une confrontation entre les équivalents d?un Borloo et d?un Copé?
D?aucuns vont certainement me taxer « d?antiaméricanisme primaire »? Je tiens à les rassurer, il n?en est rien. Je serais en tout cas moins virulent à leur égard que ne l?a été « Mongénéral » pendant la décennie des années 60. Il faut dire que ce dernier avait un vieux contentieux avec les Yankees depuis que, dès 1942, le président Roosevelt n?avait eu de cesse de l?évincer de la direction des Alliés en le traitant de « de petit général de brigade ». Précisons cependant la certaine condescendance de ce célèbre président à notre égard en général. Heureusement, 70 ans après, tous les historiens, et même les historiens américains reconnaissent que le débarquement du 6 juin 1944 aurait eu peu de chances de réussir sans l?action de la Résistance française justement coordonnée par? De Gaulle.
Non, ce qui m?agace (profondément), c?est l?hégémonie et l?outrecuidance de ce pays dans tous les domaines, que ce soit de la diplomatie à la sous-culture télévisuelle ou gastronomique, en passant par l?économie. Que Monsieur Obama éternue, et ce sont les trois quarts de la planète qui s?enrhument. C?est la raison pour laquelle, même s?il est fait souvent reproche à l?Europe, d?être principalement celle de l?économie et des finances (et encore, avec du mal?), au moins, cela ne peut être qu?un contrepoids à l?omnipuissance de ce pays. Et même ici, j?ai remarqué qu?il y a quelques semaines l?oncle Sam avait morigéné les dirigeants européens en les sommant de mettre bon ordre dans les finances des pays membres de l?Union Européenne. Ceci d?ailleurs en oubliant que la dette de l?État américain dépasse les 15 000 000 000 000 (soit 15 000 milliards) de dollars, les mettant ainsi en neuvième position des pays les plus endettés dans le monde, juste devant la France en part de PIB ! Notons à ce sujet le « patriotisme » des principales agences de notation qui continuent d?accorder aux États-Unis un magnifique AAA !
Mais, je le répète je ne suis pas un antiaméricain primaire, car heureusement, les USA ne sont pas seulement ceux de Wall Street, des « experts » ou de McDo. C?est également le pays de Mark Twain, John Steinbeck, William Faulkner, George Gershwin, Léonard Bernstein, Andy Warhol, Woody Allen, etc. Heureusement ! Tiens, écoutez donc cela :
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