Mieux que les discours : les actes !
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insi que le chantait Bibie dans les années 80, « tout doucement » les pièces de la grande partie d'échecs de mai 2012 se mettent en place. Personnellement c'est un spectacle dont je me régale... Entre les escarmouches à « fleuret moucheté » des Grippeminaud de la droite, les propos aigres-doux échangés entre Mme Gro Eva Farseth, épouse Joly, et notre ineffable star de la télé spectacle, M. Nicolas Hulot (qui n'a rien à devoir à son célèbre homonyme créé par Jacques Tati), le grand spectacle de type hollywoodien qui se joue actuellement rue de Solférino à Paris, « L'Entrée des gladiateurs », il y a matière à réflexion...
Il y a fort à parier qu'après cette « mise en place », nous allons avoir le droit à de somptueux discours sur l'avenir de notre société, la justice sociale, la solidarité, etc., le tout pondu par les stars du « marketingue politique » dans les bureaux de cuir et d'acajou des « étatsmajorspolitiques ».
À tous ceux-là, je voudrais leur faire part de ce que j'ai vécu hier.
C'était à prévoir, après les chaleurs étouffantes de la journée, le ciel s'est vite couvert de gros nuages, et peu après nous est tombé sur le coin du bec, un orage que d'aucuns auraient décrit comme étant « apocalyptique » selon la formule consacrée. Il faut dire que tout y était, rafales de vent, pluie et grêle... Personnellement je voyais tout cela d'un ?il plutôt inquiet. Non pas à l'instar de mes lointains ancêtres, que la foudre me terrorise, ou que la baisse de température me gêne (bien au contraire), mais certaines fenêtres du rez-de-chaussée étaient restées ouvertes. Mon appareil locomoteur étant définitivement HS, comme on dit trivialement, « je me voyais mal ». C'est alors que bravant les éléments (déchaînés, bien sûr !), je vois arriver mon voisin d'en face qui connaissant ma situation avait pensé à me porter assistance en se proposant de fermer les ouvertures.
Et bien, dans les mois qui vont suivre, on aura beau me faire de beaux discours pathétiques et généreux, ceux-ci ne vaudront « guère plus qu'un premier accessit *» à côté de ce geste conforme à ce que j'entends par générosité et solidarité humaine (voyez pour certains je n'emploie pas de gros mots...). Je sais, en disant cela, je cède à une certaine facilité intellectuelle mais, mes chers politiques, commencez par réformer votre propre vie dans ce sens, avant de vouloir le faire avec celles des autres...
*Celui qui pourra me dire de quelle chanson est tirée cette phrase, aura le droit à... mes félicitations...