In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Le paradoxe de l'A.B.C.

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ar ABC, j'entends Ampoule Basse Consommation.

Chacun sait désormais que cette technologie que l'on nous présente comme LA solution en matière d'économie d'énergie, est en fait extrêmement polluante dans ses composants.

Son recyclage s'avère extrêmement complexe et coûteux. Et qu'on ne se fasse pas d'illusions, au bout du compte c'est nous qui payons... Je ne reviendrai donc pas sur cela, mais je me suis intéressé depuis quelque temps à son utilisation quotidienne.

Après avoir été un consommateur, si ce n'est enthousiaste, tout au moins convaincu, je constate aujourd'hui qu'en fait cette technologie dans son état actuel est le « miroir aux alouettes »...

Chez nous, comme sans doute dans beaucoup d'habitations, le corridor central, même dans la journée, bénéficie peu de la lumière naturelle. Il est donc nécessaire d'utiliser à tout instant l'éclairage artificiel. Avant, du temps des lampes à filament, c'était carré : on appuyait sur l'interrupteur, ça s'allumait, quand on sortait de ce couloir, on éteignait. Point barre...

Or, maintenant avec les ABC, il faut le temps que la bête s'échauffe. Pendant au moins une minute, la luminosité de ces ampoules « high-tech » ferait presque passer les chandelles du XVIIe siècle pour des lampes halogènes de 150 W...

Résultat, on cède facilement à la facilité de laisser les lampes allumées dans le couloir en prévision d'un prochain passage, et l'on passe vite de quelques minutes d'allumage quotidien à plusieurs heures. Même si une ABC consomme théoriquement cinq fois moins d'énergie électrique, je ne vois pas très bien où se situe l'économie.

Maintenant, les constructeurs de ces merveilles de technologie nous promettent une durée de vie 10 fois supérieure à celle d'une ampoule à incandescence. Mais, dans le même temps, ils se gardent bien d'assortir leur offre avec celle d'une garantie. Or, j'ai constaté que pour certaines de ces ampoules la durée de vie, excédait au mieux deux fois celle d'une ampoule classique. Parfois même, la durée de vie était identique. À cinq ou six fois le prix d'une ampoule normale, ici aussi, l'économie semble illusoire.

Maintenant, pointez-vous avec votre ampoule que l'on peut qualifier de « défaillante » dans le magasin où vous l'avez achetée. Si la personne à qui vous avez à faire vous en propose le remboursement, précipitez-vous tout de suite dans un point de validation de la « Française des Jeux » et faites un loto. Je suis persuadé que vous êtes dans un jour de chance, et que le gros lot n'est pas loin !...

Je vois d'ici l'agacement monter chez les lecteurs écolos pur jus... Et là, je leur dis : « attention ! ». Je ne suis nullement pour le retour à une technologie qui chauffe plus qu'elle n'éclaire, et qui n'utilise donc qu'une infime partie de l'énergie pour ce à quoi elle est destinée. Mais, ne peut-on pas s'accorder un délai de grâce, avant la mise à mort programmée des lampes à incandescence avant que la technologie des Ampoules Basses Consommation soit parfaitement au point, tant en ce qui concerne l'utilisation que leur fiabilité... Et je ne parle même pas de leurs formes particulièrement moches et peu adaptées à un lustre flamand ou en cristal...

À voir à ce sujet : essai d'une lampe à basse consommation



25/05/2011
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