La détresse d'un agriculteur.
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i-dessous, un extrait d'un appel d'un agriculteur à son député, que je lisais récemment :
« Dites-vous, monsieur le député, que l?agriculture agonise, qu?elle est morte, si l?on ne vient pas à son secours. Tout l?écrase, les impôts, la concurrence étrangère, la hausse continue de la main-d??uvre, l?évolution de l?argent qui va vers l?industrie et vers les valeurs financières. Ah ! certes, on n?est pas avare de promesses, chacun les prodigue, les préfets, les ministres, (...)? Voulez-vous la stricte vérité ? Aujourd?hui, un cultivateur qui tient le coup, mange son argent ou celui des autres. Moi, j?ai quelques sous en réserve, ça va bien. Mais que j?en connais qui empruntent à six, lorsque leur terre ne donne pas seulement le trois. La culbute est fatalement au bout. Un paysan qui emprunte est un homme fichu, il doit y laisser jusqu?à sa chemise. L?autre semaine encore, on a expulsé un de mes voisins, le père, la mère et quatre enfants jetés à la rue, après que les hommes de loi ont eu saisi le bétail, la terre et la maison? »
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