In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

imanche soir sur Arte (comme de bien entendu !), même si je connais ce film par c?ur, je regardais « La Tour infernale », avec entre autres, Paul Newman Steve McQueen.

Tout en allant, je n'ai pu m'empêcher de faire le parallèle entre cette histoire d'incendie qui ravage une tour de 137 étages, et la crise financière mondiale actuelle.

Il y a tout d'abord cette première alerte qui n'inquiète réellement personne, et qui n'empêche pas sous la pression de quelques individus ou intérêts, de tout mettre en surchauffe.

Une fois que tout est malheureusement irréversible, non seulement on s'inquiète, mais on panique. Et puis, on essaie d'éteindre l'incendie, ou l'empêcher de se propager avec des moyens ridicules. C'est d'ailleurs l'impression que j'ai en prenant connaissance des mesures préconisées en France pour le budget 2012, où j'ai l'impression de voir Steve McQueen vouloir éteindre la tour infernale avec un verre d'eau...

Au plus fort de l'incendie, on voit alors apparaître les « je vous l'avais bien dit » ou les donneurs de leçons, qui n'ont pas l'air de s'apercevoir qu'eux-mêmes « ont jeté de l'huile sur le feu » ou ont participé à la catastrophe. Tel Monsieur Obama, qui récemment a morigéné l'Union Européenne sur sa gestion, ayant l'air d'oublier les 14 000 milliards ( 14 000 000 000 000) de dollars de dettes des États-Unis... Ceci me faisant penser également, et je sais de quoi je parle, à un stratagème bien connu des écoliers : « je n'ai eu que 9/20, mais Untel il y a eu 6... »

Ceci sans oublier les marques d'individualisme forcené, où pour se sortir de cet enfer, on n'hésite pas à en venir aux mains pour passer le premier.

Mais le parallèle s'arrête là, car si la proposition est faite de faire « péter » les réservoirs d'eau qui sont au-dessus de nos têtes pour éteindre l'incendie, je suis certain qu'à cause justement de cet individualisme personne ne sera d'accord, de peur de recevoir un bloc de béton « sur la cafetière »... « Ah non, même si j'ai profité du système, ce n'est pas à moi de payer... »