In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

out le monde connaît, enfin je l'espère, ce standard de Jacques Brel. Si tel n'était pas le cas, je suis heureux de vous la faire découvrir :

C'est surtout sur le refrain que je voudrais m'arrêter :

« Être une heure, une heure seulement

Être une heure, une heure quelquefois

Être une heure, rien qu`une heure durant

Beau, beau, beau et con à la fois »

En ce qui me concerne, peu m'en chaut d'être beau, mais comme Jacques Brel, qu'est-ce que j'aimerais être con de temps en temps. Assisté et con à la fois...

Tant pis pour les quelques euros en plus, mais quel bonheur ce serait d'abandonner de temps en temps toute responsabilité, et me fondre bien au chaud dans la masse des bêtes exécutants. Travailler justement comme les grands-parents de Jacques Brel « en pensant pas, en pensant rien ». Bref, « attendre que ça vient », sans trop me soucier de la syntaxe et de l'orthographe. Suivre tout le monde, et critiquer à tout-va sans en ficher une ramée...

Quel bonheur de ne plus voir des week-ends gâchés par une subtile instillation du vendredi après-midi, d'exigences concernant des points de détail, fussent-elles cordiales (si tant est que l'on puisse exiger « cordialement »...).

Mais, selon l'expression consacrée « faut pas rêver »...

Bon, pour continuer de déguster de temps en temps un bon vin, un grand whisky, remplir mon Livret de Développement Durable, et faire plaisir autour de moi je continuerai d'assumer les responsabilités qui sont les miennes.

Mais, bon sang, qu'est-ce que ça me pèse de temps en temps...