L'image des fonctionnaires : Clichés ou vérité ?
Que l'on ne se trompe pas : en tant que conjoint, petit-fils et fils de fonctionnaires, je ne vais pas faire ici « d'anti-fonctionnarite aiguë ». Cependant, une expérience vécue hier par mon épouse m'incite à croire aujourd'hui que les pires ennemis des agents de la fonction publique ce sont eux-mêmes !...
Dimanche dernier, nous avons passé une partie de l'après-midi à établir une déclaration fiscale (je reviendrai sur ce sujet dans un futur article...). Ne pouvant me déplacer (voir ma page de présentation), mon épouse étant occupée ce lundi et ce mardi, la seule solution pour que ce document arrive en temps et en heure était de le déposer directement au CDI (Centre des Impôts). Renseignements pris sur les heures d'ouverture : bien que Michèle soit en déplacement à plus de 60 km, il fallait faire « fissa », puisque ce centre fermait au public à 16 h 30.
Bref, en bousculant un peu les limitations de vitesse, elle arrive tout compte fait au CDI à 16 heures 35.
Malheureusement, la porte est verrouillée, mais tout n'est pas perdu, puisque l'agent à l'accueil est encore présent. Mon épouse frappe donc à la porte en faisant comprendre qu'elle n'a juste qu'une enveloppe à déposer. Fin de non-recevoir de cette personne qui montre l'horloge d'un air qui veut bien évidemment dire : « après l'heure, c'est plus l'heure »
Nonobstant le fait qu'il n'y avait tout compte fait que cinq minutes de retard, et qu'il suffisait d'ouvrir la porte pour prendre l'enveloppe : rien n'y a fait...
Que répondre à Monsieur « Les - Fonctionnaires - Tous - Des - Fainéants » si c'était à lui qu'était arrivée pareille mésaventure ?
Rendre un petit service, le faire avec le sourire, quelle belle occasion y avait-il là de démontrer que tous les clichés que l'on colporte sur les agents de la fonction publique relèvent de la méchanceté et de la bêtise ? Encore une belle occasion manquée !
Et comment cela s'est-il terminé ? Eh bien Michèle a affranchi l'enveloppe, et a pris la direction de la poste. Décidément, manque de bol, l'heure de la dernière levée était passée. Une dernière chance : se présenter au guichet afin de faire oblitérer l'enveloppe tout de suite.
Réaction du préposé à cette demande : « Mais non Madame, cela m'est tout à fait impossible ! », et tout en s'esclaffant le voilà qui assène deux bons coups de tampon sur la lettre !... 
À noter, que vu le statut actuel de la Poste, et l'âge de ce guichetier, celui-ci était un travailleur du secteur privé...
Dont acte !