In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Des racines et? des racines.

HB

J

e l?ai déjà dit ici et ailleurs, j?éprouve une véritable passion pour la période de notre histoire qui a été celle de la Révolution Française.

Il y a une quarantaine d?années, lorsque j?ai commencé à m?y intéresser de manière plus approfondie, comme tout un chacun qui éprouve une passion pour cette période, l?éternelle question : et que faisaient mes ancêtres pendant cette période ? Qui étaient-ils, où étaient-ils ?

À l?époque, la généalogie était quelque chose de réservé à une élite, et demandait des moyens humains et financiers importants.

Aujourd?hui grâce à cet outil sensationnel qu?est Internet, à l?instar de ce que j?ai fait il y a quelques semaines au sujet de mon homonyme tombé sous les balles révolutionnaires en 1793 à Quiberon, les données sont présentes, il suffit de les exploiter. Pour ce faire, deux sources : les bases de données généalogiques (Géneanet, par exemple), ou les services des Archives Départementales, où il est possible de trouver des informations jusqu?à la fin du XIXe siècle (dont une partie a été transmise par la communauté mormone de Salt Lake City !?).

Ceci fait qu?aujourd?hui j?ai réussi à retrouver une quarantaine d?ancêtres contemporains de cette période de l?histoire de France, principalement dans les 7e et 8e générations. Je précise qu?il s?agit bien évidemment de personnes adultes entre 1789 et 1802 (si tant est que l?on arrête la Révolution Française à ces dates, ce qui pour moi est loin d?être le cas).

Pas trop de fantasmes sur ceux-ci. Je n?ai trouvé aucun guillotiné pour cause d?appartenance aux ci-devant, ou d?activités contre-révolutionnaires?

Autre constatation : mes ancêtres n?avaient pas la bougeotte? Pour les branches que j?ai réussi à reconstituer, 90 % sont issus de trois lieux principaux du Nord : Wignehies, près de Fourmies, Saint Python et Beauvois en Cambrésis.

Quant aux professions, elles sont très populaires. Ainsi, à part un exploitant bonnetier, un marchand de houblon, ou un chirurgien, on trouve beaucoup de professions « textiles », tels que des fileuses ou des mulquiniers, mais aussi un journalier, un charron, des cultivateurs?

À noter que pour les générations suivantes, « l?ascenseur social » était également en panne, et il faut attendre mon arrière - arrière - arrière grand père pour trouver un chapelier, rue Nationale à Lille.



20/04/2013
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