In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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« C'est moi qui dis?

tn

C

elui qui rentre et celui qui rentre pas ».

Telle est la phrase de l'humoriste nordiste Maxime qui pourrait s'appliquer aux propos récents de M. Badinter.

Ce week-end je lisais en effet dans le journal « Le Monde » une chronique de la plume de cet ancien ministre de François Mitterrand, intitulée : « Nicolas Sarkozy chez les" sages " ? Robert Badinter n'en veut pas ».

On le constatera, que cela soit sur le plan historique, ou de la rhétorique juridique, l'article en question est d'une qualité indéniable, et fait honneur à l'humanisme et la culture de M. Badinter dont je partage souvent les points de vue.

Sauf que?

Sauf que, cette fois-ci les motivations de M. Badinter me semblent être plus prosaïques.

Aujourd'hui, cette institution est clairement marquée par l'appartenance d'une grande majorité de ses membres à la droite traditionnelle. Si Messieurs Giscard d'Estaing et Chirac n'y siègent plus, l'arrivée de M. Sarkozy risque de radicaliser de manière sensible ses décisions.

Étant donné que depuis 1974 la loi autorise la saisine de cette institution par 60 parlementaires, il est certain qu'en face d'un exécutif et un législatif complètement à gauche, le Conseil Constitutionnel peut alors faire figure de véritable contre-pouvoir.

C'est sans doute ce qui sous-tend la réflexion de M. Badinter au-delà des aspects juridiques.

D'ailleurs, c'est certainement dans le même état d'esprit que Mme Le Pen s'oppose également à la nomination de plein droit des anciens présidents de la République à cette institution.

Dans un monde « parfait » cette institution devrait être systématiquement dans l'opposition, mais ici je m'abandonne à mes rêves utopistes?



21/05/2012
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