Adieu Coppélia?
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e ne suis pas fan de cette expression, ni des idées qui la sous-tendent : « le signe du destin ». Premièrement, parce que cela ne correspond pas à ma philosophie, et surtout, je ne voudrais pas prêter le flanc à ceux qui voient en moi un « fieffé obscurantiste », mais la coïncidence est troublante.
Il y a quelques jours, je vous présentais toute ma famille féline. Aujourd'hui, je suis triste de vous annoncer la mort de Coppélia, la chatte aux yeux bleus.
Jeudi dernier, nous lui avions découvert une grosseur suspecte sur le ventre. Le vétérinaire a aussitôt diagnostiqué une éventration. Vendredi elle a subi une longue et pénible opération de plus de deux heures et demie. Malgré tout le savoir-faire et la volonté de ce praticien, cette petite bête a passé toute la journée du samedi dans un état semi comateux et s'est éteinte aux premières heures du dimanche.
Son caractère discret et affectueux nous manque déjà beaucoup?
Si je ne désire pas verser dans la superstition, je me garderai également de faire de l'anthropomorphisme, mais il est étrange de constater que Félix, son compagnon (en tout bien tout honneur?) a passé sa journée de dimanche à explorer les lieux où se trouvait habituellement sa « copine » d'un air inquiet?
Cette disparition montre de manière exemplaire le paradoxe qui existe lorsqu'on recueille ainsi des animaux abandonnés ou livrés à eux-mêmes. Vous dépensez du temps et de l'argent à leur venir en aide, vous êtes presque toujours « payés » en retour par la joie que vous procure leur affection, mais malheureusement cela se termine toujours mal par la disparition normale ou anticipée de ces petits compagnons à quatre pattes? Mais, si c'était à refaire nous le referions sans état d'âme, et il y a fort à parier que nous nous le referons.
Malgré, cet état de tristesse passagère, nous ne sommes pas à plaindre, en tout cas moins que ceux qui se débarrassent de leurs animaux comme des objets encombrants. Dieu, que leur vie doit être triste?
Deux photos de Coppélia que j'apprécie plus particulièrement. La première au tout début de sa présence chez nous, la seconde il y a quelques mois, alors qu'elle avait l'air de jouer la marchande des quatre saisons :
