In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Vive Sous-le-Bois !

Ça, pour une humeur corrosive, c’est une humeur corrosive !

Cet article s’adresse bien naturellement à tous mes compatriotes maubeugeois, mais il peut être exemplaire pour démontrer à quel point le racisme ordinaire, les idées reçues et le mauvais français peuvent faire des ravages sur les réseaux sociaux.

 

 

Heureusement le ridicule ne tue pas

J’ai piqué ce commentaire bien dans le ton de la page déliquescente de ceux qui se sont investis d’une mission, quasi divine, de réinventer Maubeuge. La médiocrité attirant la médiocrité, on peut y lire des choses telles que celle que j’ai mise en illustration.

Jugement lapidaire de Mme Houriez qui doit bien connaître mon quartier puisqu’elle habite la commune périphérique de… Vieux-Mesnil ! Mais, que cette personne se rassure sur son intégrité vitale, puisque le ridicule ne tue pas. Pas plus que l’orthographe à la petite semaine.

 

 

 

Ce que Maubeuge est redevable à Sous-le-Bois

Si cette fine observatrice de la vie maubeugeoise s’était donnée la peine de connaître ce qu’elle critiquait, elle aurait su que le quartier de Sous-le-Bois, qui a pratiquement existé dès la fondation Maubeuge et où les religieuses du Chapitre Sainte Aldegonde venaient faire paître leurs bêtes (d’où le surnom de « Pacants » donné aux habitants de Sous-le-Bois), a été le berceau de l’industrialisation sidérurgique du Bassin de la Sambre (René Hamoir au milieu du XIXe siècle) et lui a apporté sa richesse. Les mutations économiques de la fin du XXe siècle ont malheureusement eu raison de cette activité. Malgré cela, ce quartier est le premier à Maubeuge en nombre d’habitants.

 

 

Un quartier atypique

Du fait de son caractère industriel le quartier s’est vite peuplé de personnes issues de la classe ouvrière. Mais, particularité due à l’esprit humaniste (paternaliste, diront certains) de René Hamoir, il s’est tout de suite trouvé, avant l’heure, une certaine mixité sociale. Les corons ouvriers avoisinant les maisons de contremaître, d’ingénieurs et même de patrons.

 

 

Un choix de vie

Le capitalisme effréné a sonné l’heure de la fin de la sidérurgie à la fin des années 70. Le quartier s’est donc retrouvé replié sur lui-même et doucement a glissé vers ce qu’on appelle en langage technocratique « un quartier sensible ». Il reste cependant pétri d’histoire et attachant.

C’est dans ce quartier que nous avons fait le choix de vivre au début des années 1990.

Eh bien, figurez-vous, et je m’adresse plus spécialement à Mme Houriez, si elle me lit, que nous sommes toujours… vivants ! Si ! Si ! En outre, ce quartier est en pleine mutation et ne doutons pas que les efforts de sa requalification porteront leurs fruits.

Naturellement cela ne pourra se faire que si quelques personnes, qui malgré les apparences se sentent appartenir à une caste supérieure, ne viennent pas nous rabâcher à longueur de Facebook les turpitudes supposées de ce faubourg.

 

VIVE SOUS-LE-BOIS !

 

Le bonjour vous va.

 



24/01/2019
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