Vers une double peine?
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e nouveau gouvernement est en train de nous mitonner sur le coin du feu un amour de petite loi, style « usine à gaz », justement sur le prix du gaz?
Jusqu?à présent, plus on consommait, moins on payait en vertu d?une loi économique basique : la diminution de la part des frais fixes dans le coût de revient.
Or, aujourd?hui il faut payer la facture. La note de gaz, bien entendu, dont le renchérissement ne cesse de croître d?une façon exponentielle, mais surtout l'addition présentée par les « écolos » pour leur « indéfectible » soutient électoral au président et à la majorité en place.
Cela va se traduire par un nouveau théorème économique : plus vous consommerez, plus le prix unitaire sera élevé. Bref, l?exact contraire de la règle précitée?
En caricaturant à peine, si vous habitez une maisonnette de quatre pièces, et que vous acceptez de vous geler les miches en jouant des castagnettes avec votre dentier, vous aurez le droit à un prix « bonifié ». À l?inverse, si vous décidez de vivre dans un sauna permanent, ou plus vraisemblablement parce que votre maison est une véritable passoire, et que même au c?ur de l?hiver il y a peu de chances que votre jardin gèle, le prix du kilowattheure sera particulièrement salé?
Preuve, si besoin était, que ce style de législation ne peut être qu?un gage envers les verts, car si elle pourrait avoir comme effet la réduction théorique de la consommation énergétique et une hypothétique diminution de l?effet de serre, cette loi s?avérerait être la plus antisociale de ces dernières années. En effet, combien de petits propriétaires se trouvent dans l?impossibilité, faute de moyens, de procéder à des travaux d?isolation. Les incitations fiscales étant souvent inefficaces, dans la mesure où ces types de ménage sont peu, voire pas imposables, et si tant est que la chasse aux niches fiscales ne vienne y mettre un terme. Pour la petite histoire, une fenêtre double vitrage de dimension standard avec un volet en aluminium avec isolation en mousse polyuréthane, cela va chercher au minimum dans les 1500 ??
Quant aux locataires, la tartuferie et encore plus grande. En effet, le bilan énergétique lors d?une location mis en place en 2007, se révèle être une vaste fumisterie dans la mesure où à cause de la carence des pouvoirs publics en matière de logement social, les candidats à la location ne peuvent souvent pas faire « la fine bouche » et sont bien obligés d?accepter ce que leur proposent des bailleurs privés, quand bien même le budget chauffage de Notre-Dame de Paris ferait pâle figure à côté de celui du logement offert.
Heureusement, je suis enchanté de constater que certains médias pensent comme moi (et pas uniquement ceux « inféodés » à une certaine classe politique)?