In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Tartuffes, va ! ! !...

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J

e me suis déjà exprimé ici même sur les rapports épineux que j'entretiens avec les grandes surfaces. Voir « Des homards bien juteux ».

On en parle beaucoup en ce moment, il n'est de secret pour personne que les marges bénéficiaires réalisées par ces dignes représentants du capitalisme effréné, si elles ne sont pas illégales sont tout au moins « malhonnêtes », voire scandaleuses. Cela demanderait bien entendu vérification, mais j'ai lu quelque part que certaines enseignes feraient 80 % de « bonus » sur de simples côtes de porc. Il n'y a pas que le homard qui est juteux...

Bien qu'elle ait été longtemps rétive à ce symbole de la civilisation moderne, mon épouse utilise régulièrement un téléphone portable. Or celui qu'elle avait en sa possession commençait manifestement à donner des signes de fatigue.

Mercredi dernier profitant d'un de ses passages dans ces temples modernes de la consommation, celle-ci se renseigne sur les possibilités de changer son appareil. Un vendeur très vendant, lui affirme qu'il n'y a aucun problème, et moyennant un nouveau « contrat de mariage » lui présente un téléphone pour une valeur de quelques euros. L'usage essentiel de celui-ci, et on a tendance à l'oublier, étant justement de téléphoner, ma femme conclut l'affaire. « Cochon qui s'en dédit ».

Changement de ton lorsqu'il a fallu remplir les papiers. En effet, le contrat avec notre opérateur téléphonique est à mon nom... Bien qu'elle ait en sa possession, à la fois les factures, et une de mes pièces d'identité, blocage total de la part du vendeur : il lui est impossible de continuer... Protestations... Appel au responsable du rayon. Même son de cloche : absolument hors de question que mon épouse puisse s'engager pour moi. Et rien n'y fait, même pas la proposition que ce sympathique responsable puisse m'appeler pour confirmer ses dires. Mon épouse a beau lui raconter que dans certaines boutiques de téléphonie, elle a déjà agi de cette façon, fin totale de non-recevoir avec cette phrase que je trouve savoureuse : « Mais Madame, ces gens-là sont dans l'illégalité, pas de ça chez nous... ». Oh ! Que voilà des employés vertueux...

Si l'affaire en était restée là, j'avoue que j'aurais eu un peu de difficulté à « estampiller » le présent billet d'humeur. Corrosif ? Et pourquoi pas « d'humeur joyeuse », tant cette attitude est en complet décalage avec l'esprit quasiment mafieux qui motive ces gens-là...

Mais il y a eu une suite qui justifie le logo noir et rouge que j'ai placé au-dessus.

À la fin de la conversation, cet amène vendeur, finit par dire : « Si vous voulez ce téléphone, demandez donc à votre mari de venir le prendre votre place ». Mon épouse lui explique alors la situation. Et là : « Et bien Madame, si votre mari est incapable de se déplacer pour signer des contrats, il suffit de le mettre en tutelle... » Diantre, rien que cela ? Allez, les inutiles, les poids morts, ouste, sur la touche (et même ailleurs) !!!... Ce à quoi je répondrai : La tête, ça va bien, merci !

Bien que je l'indique dans ma page de présentation, mon état actuel ne m'aigrit, ni ne me sert d'alibi, mais « faudrait pas pousser le bouchon trop loin ! »

Maintenant, en voudrais-je à cet employé trop zélé ? Même pas !... Comme tout un chacun il doit gagner sa vie, et son choix n'en est peut-être pas un. Disons, et je sais de quoi je parle, il y a dû être « formaté » par l'esprit de la direction pour laquelle il travaille.

Oui, tous ces gens-là ne sont peut-être pas dans l'illégalité, mais le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils ne naviguent pas non plus dans les scrupules et le respect de la personne humaine...



02/07/2011
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