In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

ujourd?hui, dans le journal « Le Monde » on pourra lire l?appel de 75 députés socialistes en direction du président de la République et du gouvernement en vue d?accélérer la mise sur pied d?un projet de loi permettant le vote des étrangers, non ressortissants de l?Union Européenne, aux élections locales.

Fidèle à ma ligne de conduite, je ne disserterai pas sur le fond, car telle n?est pas la philosophie du présent blog, de plus on rentre dans un débat sociétal qui me paraît sans fin.

Cependant, après mûre réflexion, et dans le cadre de ma catégorie « Par le petit bout de la lorgnette », j?ai décidé de vous faire part de mon interrogation sur l?argument principal qui démontre que dès le départ la discussion est quelque peu « biaisée ».

En effet, les prosélytes de cette idée estiment que ce droit serait une reconnaissance de « la contribution des étrangers à toutes les facettes de la vie de notre pays, qu'il s'agisse de vie économique, associative, culturelle, artistique, etc. ».

Dès lors que l?on admet la recevabilité d?un tel argument, deux questions me taraudent l?esprit :

? dans ces conditions, pourquoi limiter ce droit aux élections locales ? La participation avancée dépasse en effet largement le cadre géographique?

? si la notion de « pleine et entière citoyenneté » est fonction d?une contribution quelconque, devrions-nous envisager à l?inverse, une réduction des droits de ceux pour qui les vicissitudes de la vie empêchent de participer pleinement à la vie de la société, et qui au contraire lui sont redevables ?

On le voit donc, si le débat démarre sur ce point de vue qui me paraît un peu réducteur, c?est-à-dire le droit de vote comme étant un « juste retour des choses », en faisant abstraction de la notion même de citoyenneté, comme aurait dit mon regretté père, « cela va se terminer en eau de boudin? »