Les avantages de la TNT en haute définition.
Ça y est, je vous vois dire en ricanant : « Dominique, tel l'opportuniste de Jacques Dutronc a retourné sa veste... » en faisant référence à l'un de mes précédents articles au sujet de la TNT.
Non, non je n'ai nullement changé d'avis. Le passage au « tout numérique », même s'il permet de profiter d'une technologie innovante, n'a laissé aucun choix et entraîné des dépenses, qui, si elles ne sont pas inutiles, ne sont pas prioritaires.
Mais, nonobstant ces remarques, puisqu'il fallait y passer avant le 2 février, nous avons profité qu'en cette fin d'année le fisc nous « lâche un peu la grappe », que les primes saisonnières viennent grossir nos escarcelles, tout cela générant un flux de trésorerie (pardon de « cash-flow » !), pour renouveler « tout le bazar », au grand bénéfice des sociétés coréennes et slovaques dans le cas de figure... J'espère, bien que je ne me fasse pas trop d'illusions, que nous voilà tranquilles pour une paire d'années.
Toujours est-il que nous voici « heureux propriétaires » de ce qui se fait de mieux dans le domaine de l'image. Un lecteur enregistreur disque dur + «blue ray », et une « dalle » aux dimensions impressionnantes (trop impressionnantes d'après mon épouse, toujours un peu rétive aux nouvelles technologies). Tant qu'à faire...
Première constatation, ainsi que je le subodorais dans mon précédent article, ce n'est pas parce que nous avons maintenant une image de qualité saisissante, que les programmes offerts par les 20 chaînes de la TNT ont suivi dans cette voie. À part les chaînes du service public (et encore...) et Arte, le moins que l'on puisse dire c'est que nous sommes dans un désert intellectuel. Bon, rendons à César ce qui appartient à César, cette semaine une de ces chaînes « lessivières » nous a offert l'après-midi une rediffusion du western de Howard Hawks, « Rio Lobo » avec le monumental John Wayne (Marion de son prénom pour l'État civil...), que nous nous sommes empressés d'enregistrer.
Ceci dit, la TNT présente certains avantages, en particulier le choix de la langue de diffusion. Ceci permet, si ce n'est le but unique d'améliorer son anglais, tout au moins de se donner un alibi pour regarder certaines (je dis bien certaines !) séries américaines. Par contre, cela me permet réellement de ne pas perdre pied avec la langue de Goethe en regardant de temps en temps Arte en allemand.
Mais là où ça devient franchement intéressant, en combinant Haute Définition et grand écran, c'est que les conditions particulières qui défilent en tout, tout petit en bas de l'écran dans certaines publicités (crédit, « boxes » diverses, placements, etc.), et qui pour moi, mes yeux de taupe, et mes verres « en cul de bouteille » se résumaient en une petite ligne blanche qui se déplaçait de droite à gauche de l'écran, deviennent maintenant tout à fait lisibles. Et là, franchement c'est édifiant ! Je résume : sous condition que + que + que + que, etc.
Bref, première conséquence du passage au tout numérique, j'ai la confirmation que les annonceurs prennent franchement les téléspectateurs pour des « gogos » ! Déjà, que j'avais en sainte horreur ce moyen de « communication », dont mon passage en école de commerce m'a heureusement appris toutes les « ficelles »... À ce sujet, j'ai su non sans une certaine amertume, que le gouvernement renonçait tout compte fait à supprimer totalement les coupures publicitaires sur les chaînes publiques... Bon, il va pouvoir que je me « tape » encore longtemps ces fameuses « pages en couleurs » avant les journaux de France 2 et France 3...
Au fait... Comment as-tu choisi ta télé alors ? Sur le site de « Que Choisir » dont la consultation devrait être rendue obligatoire. Ensuite, il n'y a eu qu'à consulter sur Internet la meilleure offre...
Simple, mais efficace...