In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

?il est un standard dans le monde de la psychologie, à l?instar de ce petit gâteau trempé dans du thé, c?est bien celui du vecteur permettant la réminiscence de contenus émotionnels passés.

Hier je lisais dans un blog local une allusion au « Pays des 36 000 volontés ». « Le pays des 36 000 volontés » est un conte pour enfants de l?écrivain français de la première moitié du XXe siècle, André Maurois. Cette évocation a fait remonter à la surface ce petit livre de la Bibliothèque Rose que j?avais presque oublié. Ce n?est pas faute de l?avoir lu des dizaines de fois étant enfant. Et de me remémorer tous les souvenirs qui tournent autour dans l?appartement que nous occupions alors. Il s?agit de l?histoire de Michelle enfant capricieuse et gâtée qui découvre le pays où il lui sera permis de satisfaire ses 36 000 volontés grâce à une baguette magique et à une paire d?ailes. Elle y fera connaissance du corbeau M. Honteuzéconfus et du pigeon M. Damourtendre, professeur de vol. Ayant épuisé jusqu?à satiété ses 36 000 volontés, il lui en restera une à satisfaire, celle de rentrer chez elle. Peu après son retour, elle exprimera le souhait de retourner dans ce pays magique qui lui sera malheureusement définitivement clos. Fin hautement symbolique du parcours initiatique de la fin de l?enfance et qui me laissait quelque peu désabusé. Sans doute pressentais-je ce qui allait bientôt m?arriver?

Curieusement, quelques années plus tard je retrouverai ce même André Maurois par la lecture d?un petit roman qui faisait partie des « livres de chevet » de ma maman : « Les silences du colonel Bramble », petit chef-d??uvre d?humour mettant en scène des officiers britanniques en 1917 sur le front des Flandres. Ici aussi, son évocation a fait resurgir une foule de souvenirs.

La madeleine de Proust, Internet mêmes effets ? Bien que je préfère, et de loin, la première !