In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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La lumière qui éteint?

HB

L

e présent billet aurait pu être d'humeur très corrosive, mais, vous le constatez, je laisse plutôt le champ libre à une certaine satisfaction, car tous comptes faits les problèmes ont fini par s'arranger.

Dans mon billet du 6 août, « Logique, Non ? », j'expliquais que l'on avait démonté le candélabre de rue qui était juste en face de chez nous, et qui jusqu'à présent était défectueux, pour ne pas le remplacer?

Petit coup de fil à l'« Agglomération Maubeuge Val de Sambre », sorry, « Maubeuge Creative Cities », dont dépendent maintenant la voirie et l'éclairage. À notre inquiétude de ne pas voir le candélabre remplacé, la réponse a été également très logique : tous les candélabres du quartier sont en voie de remplacement, mais l'entreprise chargée de ce chantier est en vacances?

Oui, mais sauf que mardi dernier une équipe était en train de travailler. Interpellé par mon épouse au sujet du remplacement, un des ouvriers a alors répondu qu'il se souvenait très bien du démontage, mais que sa feuille de chantier ne prévoyait pas son remplacement. Il a alors communiqué le nom du responsable du plan d'installation à l'agglo.

Or, mon épouse, a un caractère très volontaire, dont certains adeptes du « lieu commun » y verrait une conséquence de ses origines, et a alors commencé le siège de l'agglo au téléphone. Bien qu'elle ait fait remarquer au « responsable » en question que l'absence de ce candélabre plongeait toute une partie de la rue dans une vague lueur dispensée par le dernier candélabre installé à une dizaine de mètres, rien n'y a fait, le seul argument opposé étant que le plan d'installation des luminaires était du seul ressort du directeur de l'agglo. Et bien, dans ces conditions, elle a émis le souhait d'avoir une conversation avec ce dernier. Holà, c'est qu'on ne dérange pas cette sommité comme ça !? La seule chose qu'elle a alors pu obtenir est une promesse de rendez-vous sur place dans la journée du jeudi suivant?

Puisque nous étions dans les réclamations, et que mon épouse avait enfin un « responsable » au bout du fil, elle a également fait remarquer le problème du revêtement de la rue. Alors que la quasi intégralité de celle-ci avait été refaite, les 50 derniers mètres dans lesquelles nous habitons, semblaient avoir fait l'objet de tirs de mortier répétés. Ici aussi, promesse d'une visite ce jeudi.

Inutile de dire qu'en ce qui me concerne j'ai passé ma journée du 15 août plutôt goguenard vis-à-vis de ces « engagements »?

Eh bien, mea culpa, mea maxima culpa, jeudi, à peine levés, à 7:45, le responsable de la voirie était chez nous. Promesse d'une intervention immédiate en attendant la rentrée des services techniques.

8:15 : arrivée d'un camion avec trois ouvriers, et rebouchage des trous avec du tarmac à froid.

11:45, arrivée du directeur en personne. Constate en effet qu'il manque de toute évidence un candélabre. En fait, il n'avait fait que suivre et valider un plan d'installation élaboré par un cabinet extérieur dont le technicien devait ressembler à celui-ci :

Technicien

14:00, arrivée d'un camion nacelle.

14:15, fin de l'installation du candélabre.

Celui-ci fonctionne parfaitement, même trop (mais non, je plaisante !).

Moralité : c'est avec satisfaction, je dirais même soulagement que je constate que les responsables de « Maubeuge Creative Cities » savent reconnaître le bien-fondé d'un problème et y apportent immédiatement une solution. Malheureusement, l'envers de la médaille est qu'il faut « rouspéter » pour se faire entendre? Car soyons francs, si mon épouse n'avait pas « secoué le cocotier », nous aurions été longtemps avec un bout de rue qui aurait plus ressemblé à une ruelle de Paris éclairée par des lanternes de M. de La Reynie au XVIIe siècle, qu'à une artère moderne du XXIe siècle?



18/08/2012
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