« Cachez ce sein que je ne saurais voir... »
J'aurais pu également intituler mon article : « une tempête dans un verre d'eau »...
L'affaire de wikileaks fait beaucoup couler d'encre, de salive et fait circuler beaucoup de bits ...
Pourquoi s'étonner, s'offusquer et gloser jusqu'à plus soif ?
Que M. Sarkozy soit autoritaire et colérique, M. Berlusconi inconstant et inefficace, Mme Merkel timorée et sans imagination, je pense qu'il est inutile de lire les notes des ambassadeurs des États-Unis pour le découvrir...
Qu'on apprenne que le conseiller diplomatique de l'Élysée traite le régime iranien de « fasciste », et que cela fasse la une des journaux, où est le scoop ? Pourquoi , il ne l'est pas ?
Depuis les temps immémoriaux, depuis que la diplomatie existe, cela a toujours été. Déjà, au XVIe et XVIIe siècle les ambassadeurs rapportaient à leurs souverains, les manies, les goûts et... les maîtresses des rois ou princes des pays dans lequel ils étaient envoyés en mission.
Tout cela nous le savons ou nous l'avons deviné. Quelle tartuferie de se mettre en avant comme étant les premiers à avoir fait éclater un pseudo scandale... Il faut vraiment que les journalistes aient peu de choses à raconter...