In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

'est reparti? Le beau consensus qui avait suivi la tragédie de Montauban et de Toulouse a fini par voler en éclats.

C'est un mal français, voire sociétal, que de se complaire dans la polémique.

Il y a tout d'abord les débats autour de la mort du terroriste Merah, alimentés par les propos de l'ancien super gendarme, Christian Prouteau. Celui-ci désormais à la retraite, aurait été plus inspiré de suivre les conseils de ce cher Voltaire : « Il faut cultiver son jardin? », que d'incriminer son ancien « concurrent », le RAID, d'avoir été incapable de procéder à une arrestation.

Ce qui se passe maintenant, et ce, depuis le 11 septembre 2001, n'a plus rien à voir avec les événements d'il y a 30 ans, époque où agissait de M. Prouteau. Il est clair que dans la mouvance islamiste, non seulement la vie d'autrui n'a aucune importance, mais il en va de même pour les auteurs de ces actes terroristes, qui fanatisés par une interprétation radicale de certains textes religieux, considèrent leur martyre comme indispensable.

Tout comme 99,99 % des Français je suis ignorant des tenants et aboutissants du siège autour de la planque de Mohamed Merah, mais il n'est pas bien difficile de deviner que le délai de latence avant l'arrestation était dû au fait de pouvoir le capturer vivant. Nul besoin d'être spécialiste pour comprendre que le simple fait de mettre sa main sur la poignée de la porte aurait entraîné ipso facto son suicide. Dès lors, le nombre des options semblait réduit à la portion congrue?

Mais, il y a encore plus navrant.

Je veux parler des commentaires de certains candidats à la présidence de la République, toutes tendances politiques confondues, qui, une fois passé la période de deuil se sont engouffrés dans une controverse au sujet des réseaux islamistes qu'il aurait fallu mieux surveiller.

Bien sûr, qu'il aurait été préférable de le faire. Mais qui pourra nous affirmer parmi ceux-là, « les yeux dans des yeux », qu'il aurait fait mieux ?

D'ailleurs, si cette tragédie avait eu lieu dans un an, à un moment où la cote du nouveau président quel qu'il soit stagnera autour de 40 %, il y a fort à parier que la polémique eût été la même?

Enfin, cela m'éloigne encore de la politique politicienne, et me plonge « dans un abîme de perplexité » pour dans un mois