Pierre Dac avait raison !
GRAS… Comme le disait récemment un de mes proches, voilà un patronyme quelquefois lourd à porter.
En ce qui me concerne les premières années de ma vie m’ont particulièrement « mithridatisé » sur les feintes à deux balles associées à celui-ci. Donc, comme pour Mithridate toute tentative d’empoisonnement se traduit au pire par une gastro-entérite carabistouillée. Dans mon cas, à l’aube de mes 60 ans, ce serait plutôt une légère nausée.
Ce qui n’a pas empêché un ineffable blogueur féru de politique d’intituler son dernier article « 50 nuances de… GRAS » en faisant référence, si ce n’est à moi, tout au moins à mon épouse.
Quant au contenu, je vous laisse juges :
http://eric-pastyka.blog4ever.com/50-nuances-de-gras-episode1
Bon, fidèle à ma position parfois inconfortable imposée par le devoir de réserve, je ne commenterai pas en détail le fond de cette publication. Disons néanmoins qu’en tant que simple citoyen je suis effaré de constater que l’on peut sortir un tel « gloubi boulga » de dialectique floue si ce n’est stupide.
Dois-je rappeler, et ce n’est pas certains de mes lecteurs et de mes amis sur Facebook qui me contrediront, que j’ai fréquenté (nous avons fréquenté) des écoles telles que pouvaient l’être celles mises en référence souvent avec une bonne dizaine de classes chacune totalement occupée par au moins 40 élèves. Je n’ai pourtant pas eu l’impression de vivre en univers « concentrationnaire » et je ne pense pas que ma culture ait à rougir de ma période élémentaire. Puis-je rajouter, non sans quelque autosatisfaction, que j’ai intégré la classe de 6e 1 au Lycée Classique de Maubeuge le jour de mon 10e anniversaire.
Quant au reste je laisserai mes lecteurs le comparer au contenu de l’article de la Voix du Nord dont le lien se trouve dans ce chef-d’œuvre de littérature. Chacun comprendra où se trouve le hiatus.
Enfin, je laisse à ce monsieur la responsabilité de ses propos. À titre tout à fait personnel j’abandonne à sa vitupération de tout son saoul cet autoproclamé « redoutable politique ». Disons plutôt quelqu’un ayant joué un petit rôle dans la pièce politique et qui ressasse au coin du feu son passé avec nostalgie.
Persuadé qu’il porte encore la vie politique locale à bout de bras, faisant et défaisant les élus, son action au service de la cité se résume plutôt à envoyer des brûlots souvent motivés par des raisons personnelles dans toutes les directions. De temps en temps il y a un retour de flamme et il se crame la tronche. Et de « braire » dans toutes les écuries.
Personnellement, peu m’en chaut. Je ne suis pas rancunier, sauf pour une chose qui dans le passé m’est restée en travers de la gorge et qui tiendrait presque du « délit pénal » : m’accuser d’avoir « glané sur Internet » une citation de Pierre Dac. Je ne glane jamais les citations de Pierre Dac, je les connais !
Et en occurrence il s’agissait de celle-ci tout à fait d’actualité :
