In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Les cracheurs dans la soupe (suite…)

Il y a quelques jours je soulignais la propension de certains à vouloir noyer leur chien en l’accusant de la rage. Je ne reviendrai pas sur le sujet en question, si ce n’est pour ajouter que lors de la cérémonie d’inauguration des locaux des écoles réhabilités un des chefs d’établissement n’a pas cru devoir honorer de sa présence celle-ci. C.Q.F.D.


Aujourd’hui pour reprendre une expression archi convenue « j’ai de nouveau le bas du dos qui me démange » quand je vois l’attitude négative de mes concitoyens.

Samedi soir à Maubeuge avait lieu un événement musical que l’on peut qualifier « d’envergure » ainsi que l’a relaté la Voix du Nord d’hier :

http://www.lavoixdunord.fr/46411/article/2016-09-17/le-grand-live-contact-fm-fait-le-plein

 

Bon, disons-le tout de suite les artistes qui se sont produits éveillent en moi autant d’entendement qu’auraient pu le faire la bible de Gutenberg pour Charlemagne ou les ondes Martenot chez Mozart, Wolfgang Gottlieb de son prénom. Mais là n’est pas l’essentiel de mon propos.

Le principal est que cela ait soulevé l’enthousiasme chez 10 000 personnes (non il n’y a pas de 0 en trop).

Depuis quelques mois, si ce n’est plus, on voit fleurir ça et là sur les réseaux sociaux de sempiternelles litanies pour ne pas parler de jérémiades du style « il ne se passe rien à Maubeuge », « Maubeuge est morte », « il n’y a rien pour les jeunes », etc., et j’en passe et non des moindres…

« Le Grand live », voilà une manifestation qui aurait pu réconcilier tout le monde jeune et moins jeune. Et que croyez-vous donc qu’il arrivât ? Eh bien, en premier lieu, un mouvement d’humeur un peu déplacé lors du discours de M. le Maire. Ensuite il suffisait de se rendre sur la page Facebook du quotidien cité plus haut pour admirer sous le lien de l’article quelques commentaires de la plus belle facture. « Et combien tout cela a-t-il coûté ? Les impôts locaux vont augmenter… », « Je n’ai pas pu rentrer chez moi », « j’ai trouvé ma place de parking occupée », et je vous épargne l’entièreté (!) des propos plus ou moins venimeux.

 

Décidément je ne comprends rien à mes congénères, si ce n’est la propension à se plaindre du 1er janvier au 31 décembre. Je leur dirais bien que… Et puis, non ! Que chacun prenne ses responsabilités.

 

Et je pique à Philippe Meyer sa palidonie satirique : « Nous vivons une époque moderne ! »

 

 

 



19/09/2016
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