In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Le club des cinq : Garfield (noir n° 2) ou « Simplet »

Tout a commencé en 2011.

Parmi les chats hantant notre jardin, attirés par la distribution gratuite de croquettes, une belle chatte au poil angora escortée de quatre jeunes chats dont on avait peu de peine à deviner qu’il s’agissait de sa dernière portée. Renseignements pris, nous avons su que cette pauvre bête avait été abandonnée par des riverains de notre rue ayant déménagé dans une autre ville du Nord. Cela aurait été un crève-cœur de la laisser dehors tant elle était affectueuse et très peu avare de ses marques d’amitié. Elle a donc rejoint la tribu.

Quelques semaines après : petit cadeau. Un unique rejeton, une amusante petite taupe noire. Garfield était arrivé.

 

Nénette

Nénette

Élevé comme un enfant unique à la fois par sa mère et par trois humains un peu gagas, il a vécu sa prime jeunesse dans le confort et la soie. Est-ce la raison pour laquelle huit ans après nous avons un chat que l’on pourrait qualifier de « simplet » ? Il y a peu, Michèle me disait que Garfield mettait du temps à comprendre. Ce à quoi j’ai répliqué : « Il ne met pas beaucoup de temps à comprendre, il ne comprend rien ! ». C’est vrai qu’il n’a d’équivalent que le fameux Rantanplan « le chien le plus stupide de l’Ouest ». Dans notre pièce à vivre il y a deux portes qui donnent dans le couloir central. L’une d’elles est toujours ouverte. L’autre est toujours fermée. Eh bien, figurez-vous que Garfield s’assoit régulièrement devant celle-ci en miaulant comme une âme du purgatoire, comme devant toute autre porte fermée. D’ailleurs, il passe une grande partie de sa vie à miauler sans que l’on sache très bien pourquoi. Sauf pour demander l’autorisation de boire (si, si, nous en sommes à ce point) ou pour réclamer une caresse.

 

 

« Feurme eut’ bouque, eut’ nez y va quère ed’dins ! »

Son attitude favorite est de s’asseoir sur la table la bouche ouverte et la langue sortie. Tout de suite, je démarre au quart de tour : « Feurme eut’ bouque, eut’ nez y va quère ed’dins ! » (Bon, je traduis quand même : « ferme ta bouche, ton nez va tomber dedans »).

Ajoutons qu’un de ses surnoms est « trouilloute », tellement il a peur de tout. Il se sauve comme un perdu lorsqu’on ouvre une bouteille… de Perrier ! Quand il voit arriver quelqu’un à travers la fenêtre, on est un peu comme dans les films : reconnaissance faciale ; tête inconnue= planque dans mon bunker sous les éléments de la cuisine. Les gens connus sont réduits à la portion congrue. Nous trois, bien évidemment et Philippe, le voisin qui vient m’aider pour me lever. Après une période d’apprentissage assez longue, nos voisins et amis Marie-Lise et Pascal. Toute autre personne est classée dans la catégorie « danger potentiel ».

 

Une fois que les visiteurs ont quitté les lieux, ce cher Garfield sort de son abri, fier comme Artaban, en roulant des mécaniques et en nous regardant d’un air qui veut dire : « j’ai réussi à chasser l’intrus rien que par la force de ma pensée ». Sauf une fois, ou la levée de camp a été trop anticipée et où il est tombé nez à nez avec Lastérix, l’impressionnant berger australien de mon frère cadet. Horreur ! Malheur ! Vite, le SMUR vétérinaire ! C’est-y possible qu’il existe une créature aussi monstrueuse ?

Ajoutons à tout cela une maladresse quasi pathologique. Il n’est pas rare qu’essayant de sauter du canapé sur la table basse du salon à 80 cm, il se vautre en beauté entre les deux. Et combien de fois a-t-il entraîné la nappe ou la toile cirée de la table en s’écrasant par terre après une tentative de grimper sur celle-ci. Sa réaction ? Eh bien, il miaule…

 

Une pâte de chat

Mais, comme le chantait si bien Fernandel : « On m’appelle Simplet, l’innocent du village ; Doux comme un agnelet, je mène la vie d’un sage ». Car, des chats j’en ai eu beaucoup, mais aucun n’a jamais eu un caractère aussi affable que Garfield, aussi facile à vivre. Jamais un coup de patte, jamais un feulement intempestif. En cela, il a bien hérité de sa mère qui ne se trouvait jamais aussi bien que dans les bras d’un humain (à la seule différence c’est qu’elle acceptait TOUS les humains). Une grattouille sur son ventre et c’est la machine à ronrons qui se met en route à faire exploser les ampoules électriques.

 

Bon, il doit manquer des neurones à Garfield, mais il reste cependant un de nos préférés de par un caractère doux et amène.

 

À suivre : Mira Ceti la joyeuse !

 

Le bonjour vous va.

 



25/02/2019
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