In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

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Interrogations

 

Que les choses soient claires, chers amis lecteurs, le présent billet est plus motivé par des interrogations, soient-elles cyniques que par une quelconque critique de ce qui fut « l’événement du week-end », les funérailles de Johnny Hallyday.

 

Après avoir regardé le journal télévisé samedi soir, pendant le week-end je m’étais interrogé sur un éventuel précédent de ce qu’il faut bien appeler des « funérailles nationales ». Ce matin, en parcourant la presse électronique j’ai bien eu confirmation de mon pressentiment. Ce qu’on a vu samedi ne s’était pas produit depuis le 1er juin 1885 pour… Victor Hugo. Des Balzac, des Flaubert, des Zola et autres Camus n’ont pas eu le droit à un tel déplacement de foule lors de leurs obsèques.

D’où ma première interrogation au sujet de la culture populaire, au sens noble du terme et de son évolution en 130 ans… Ce qui expliquerait peut-être pourquoi l’année dernière le prix Nobel de littérature a été attribué à Bob Dylan… Mais, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.

 

Mais, là où la problématique devient aiguë c’est sur la forme de ces funérailles. En parcourant les divers lieux d’expression numérique, réseaux sociaux ou forums variés, je me suis étonné que les intervenants multiples, qui devaient sans doute faire partie des centaines de milliers de personnes s’étant massées autour de la Concorde, dont une grande majorité, suivant ainsi « l’air du temps », verse sans doute volontiers dans la « religiophobie », ou plutôt de la christianophobie, l’islamophobie et la judéophobie étant elles, plutôt « politiquement incorrectes » en ce moment, aient préféré mettre leur amour sacré de la laïcité sous le boisseau pour s’agglutiner autour des écrans géants ou domestiques retransmettant la bénédiction de funérailles de Johnny Hallyday par l’archevêque de Paris à La Madeleine sous le « haut patronage » de M. le président de la République et du Premier ministre…

D’où ma seconde interrogation : la disparition d’un chanteur populaire suffit-elle pour que les idées politiquement à la mode de la critique anticatholique s’effacent ? Si j’étais encore plus cynique je dirais qu’il s’agit là du « miracle du 9 décembre 2017 » !

Pour reprendre une expression favorite de ma maman, « je dis ça, je ne dis rien », mais tout cela est-il cohérent ?

Et s’il fallait encore enfoncer le clou, je me suis mis à penser à ce qui se serait passé si, et cela en accord avec la philosophie de cet écrivain, on avait réservé des obsèques religieuses et publiques à Jean d’Ormesson… Levée de boucliers à coup sûr ! Mais, pour Johnny,…

 

Voilà pour mes interrogations, quant aux réponses, rassurez-vous elles sont bien dans un coin de ma tête, mais souffrez que je les garde pour moi !

 

Le bonjour vous va.

 



11/12/2017
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