In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

In ze mood, le blog d'humeur de Dominique

Ah, m… alors !

Brexit : épisode 3.

 

Comme cela s’est déjà vu par le passé ici et là, certains font une campagne électorale en espérant secrètement ne pas l’emporter. Et quand ce n’est pas le cas, pour parler trivialement : « ils sont dans la m… jusqu’au cou » ! C’est le cas chez nos voisins grands bretons, où en plus personne n’a la pudeur d’assumer ses positions.

Nigel Farage le leader du parti populiste et xénophobe Ukip, dès le 24 juin affirmait que sa promesse de campagne de réorienter les 235 millions £ hebdomadaires versées à l’UE vers la sécurité sociale britannique, « c’était du pipeau » et parfaitement irréalisable. Quant au comique troupier Boris Johnson pendant le week-end il a annoncé à qui voulait l’entendre qu’en guise de Brexit il allait demander de quitter l’Union Européenne, tout en préservant une zone de libre-échange avec celle-ci. Devant la réaction unanime des leaders européens : « L’Europe on est dedans ou on est dehors ; pas de milieu », il a finalement jeté l’éponge et renonce de devenir le prochain premier ministre anglais. J’ai fichu le bazar, mais après moi le déluge…

Et si on ajoute à cela le fait incompréhensible pour nous pauvres Français que l’impalpable David Cameron a donné sa démission tout en restant au pouvoir, faisant ainsi du bois de rallonge jusqu’au mois d’octobre minimum, alors qu’une décision aurait pu être prise dès hier lors du sommet européen, même le grand Shakespeare n’aurait jamais eu l’idée d’écrire un pareil drame.

 

Et maintenant qu’est-ce qu’on fait ?

 

On en arrive à une situation absolument surréaliste, où tout compte fait aucune personne sensée ne veut quitter l’Europe et sacrifier en passant l’Écosse et l’Irlande du Nord, si ce n’est quelque vieux pickles confits dans leurs certitudes de Rule Britannia du très victorien pénultième siècle, et une bande de cassos prêt à casser du polonais ou du français à la sortie des stades.

Recommencer la consultation ?

Ce serait f… une grosse baffe à la démocratie signifiant que tout compte fait celles-ci n’ont aucune valeur.

Mais après tout, c’est leur problème à ces braves rosbifs.

 

Et pour pasticher mon cher ami Montesquieu : « Comment peut-on être anglais ? »

 

PS : bien évidemment aucune réaction de la vieille dame avec ses meringues colorées sur la tête. Pourtant, j’avais cru comprendre qu’il s’agissait du chef de l’État. Comme quoi on peut se tromper !…

 

 

 



01/07/2016
0 Poster un commentaire